Elizabeth II : une fausse main gantée reproduisant son salut lui a été offerte
Si la reine Elizabeth II apparaît toujours disposée à saluer la foule, ce serait possiblement grâce à l'usage d'une fausse main gantée offerte par des étudiants australiens. Il semblerait toutefois qu'elle n'y ait jamais eu recours publiquement.
Une question qui tient du détail, ne serait-ce que dans son énoncé : comment la reine Elizabeth II peut-elle ainsi, inlassablement, saluer la foule de son salut caractéristique, si tant est que la répétition de cette attitude tienne de l’exploit ?
La réponse à cette interrogation se trouverait dans le livre Queen of the World paru en septembre dernier (à ne pas confondre avec le documentaire du même nom diffusé le même mois sur HBO). On y apprend donc, de la bouche de la princesse Anne, que la reine avait reçu, de la main d’étudiants australiens, un bras articulé reproduisant son salut.
Une fausse main gantée offerte à la reine Elizabeth II par des étudiants australiens
Cette fausse main gantée était destinée à être utilisée par la reine pour ne pas fatiguer sa propre main ou si cette dernière avait déjà été grandement utilisée. Il est malgré tout précisé que la princesse Anne ne fait pas mention d’un quelconque usage de cette fausse main par sa mère.
Robert Hardman, auteur de l’ouvrage, a assuré a posteriori que jamais la reine Elizabeth II ne s’était servi de ce bras articulé en public.
“Un petit mouvement du poignet, jamais brusque”
En 2016, Stephen Bunard, analyste du langage corporel, avait ainsi décrit à nos confrères de L’Express le salut de la reine : “Bras en équerre à 45 degrés, il s’agit d’un petit mouvement du poignet, jamais brusque”, en ajoutant que ce geste “témoigne d’une expressivité contrôlée”.
“À l’inverse de certains chefs d’État qui cherchent à investir leurs saluts d’une charge politique, comme le pouce levé de Barack Obama ou le V de Winston Churchill, le mouvement d’Elisabeth II est moins signifiant, il n’est pas dans un rapport à l’action”, avait-il poursuivi.
Selon Philippe Chassaigne, professeur d’Histoire contemporaine à l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3 sollicité à la même époque, il se pourrait que la reine Elizabeth II tienne son salut de sa grand-mère, la reine Mary.