Écoles françaises : les surprenants constats de l’OCDE
Dans son dernier rapport annuel, l'OCDE communique ses observations sur l'éducation française nous apprenant notamment que l'Hexagone est le pays riche où les jours de classe apparaissent les moins nombreux, mais aussi les plus surchargés.
Comme elle a coutume de le faire chaque année, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) rend son rapport ciblant ici les écoles françaises. Et ce document, nommé “Regards sur l’éducation 2015”, de révéler des constats possiblement surprenants sur l’éducation telle qu’apparaissant au sein de l’Hexagone.
On y apprend par exemple que si, en France, les dépenses réalisées pour les maternelles s’avèrent plus importantes que dans les autres pays riches, on constate qu’elles sont toutefois moindres par enfant (6.545 euros en moyenne contre quelque 7.520 euros pour les autres pays de l’OCDE). Une différence s’expliquant par le fait qu’en France plus qu’ailleurs, pratiquement tous les enfants de 3 ans sont scolarisés.
Éducation : la France, pays de l’OCDE aux jours de classe les plus chargés
Le rapport indique également que les jours de classe se veulent les moins nombreux sur le territoire français : 165 contre 185 pour les autres nations membres de l’OCDE (un chiffre allant jusqu’à 200 au Brésil, Italie et Japon). Est-ce cependant à dire que les élèves français travaillent moins que leurs camarades étrangers ? Loin de là puisque leurs emplois du temps sont surchargés. En atteste notamment leur temps passé en primaire, 864 heures par an en moyenne alors que les autres élèves de l’OCDE sont soumis à 804 heures de cours.
Salaires des professeurs : des écarts différents avec les autres pays riches
Autre observation, les différents écarts relevés entre les rémunérations des professeurs dans le primaire et celles perçues dans les maternelles et le secondaire, par rapport au reste de l’OCDE. Les premiers touchent ainsi des salaires 12% moins importants que leurs homologues de l’OCDE, quand les enseignants en maternelles ont droit à des rémunérations 4% moins conséquentes qu’ailleurs et les professeurs en secondaire, 2% moins fortes. L’organisation ajoute cependant que “le calcul des salaires moyens inclut ceux des agrégés des collèges et lycées en fin de carrière qui ont les salaires les plus élevés”.