Face aux durcissements des conditions d’octroi des crédits, ces derniers ont dévissé en un a
Les demandes de prêts personnels pour des crédits à la consommation « non affectés » continuent de s’effondrer en France puisqu’ils ont perdu plus de 20% en un an.
Une chute de plus de 20% en un an des crédits à la consommation « non affectés » à une catégorie d’achats
Il faut dire que les banques ont serré la vis pour l’obtention des crédits avec sur un an une baisse de de 22,4% en glissement annuel à la fin du premier semestre, et de 26,6% par rapport aux six premiers mois de l’année 2022, selon « CheckmonCredit / Banque de France ».
L’octroi de crédit reste très sélectif (l’ASF)
Sur six mois cumulés, la production de crédit est passée de 7,367 milliards d’euros au 1er semestre 2022 à 5,406 milliards d’euros au 1er semestre 2023, note l’ASF (Association française des sociétés financières) qui ajoute que « l’octroi de crédit reste très sélectif avec une grande vigilance et une légère hausse des refus ».
Pour ce qui est des financements affectés à l’amélioration de l’habitat et aux biens d’équipement du foyer, ils ont baissé de 3,4% sur un an en juin dernier.
Des crédits moins intéressants pour les banques et les établissements de crédit
Pour les banques et les établissements de crédit, les prêts personnels se révèlent moins rentables à cause de la hausse des taux d’intérêt. Seuls les prêts pour le financement d‘automobile d’occasion ont augmenté de +2,3% par rapport à juin 2022 (+1,8% pour les crédits affectés et +3,7% pour la LOA).
Inquiets pour leur pouvoir d’achat les Français souscrivent aussi moins de crédits
Inquiets pour leur pouvoir d’achat, il faut également noter que les Français souscrivent moins de crédits dans un contexte économique incertain, plombé par l’inflation.
- Une chute de plus de 20% en un an des crédits à la consommation « non affectés » à une catégorie d’achats
- L’octroi de crédit reste très sélectif (l’ASF)
- Des crédits moins intéressants pour les banques et les établissements de crédit
- Inquiets pour leur pouvoir d’achat les Français souscrivent aussi moins de crédits