Drogue : Cocaïne et héroïne font un retour inquiétant en France
Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, la cocaïne et l’héroïne sont de plus en plus faciles à trouver dans l’Hexagone.
Les drogues dures sont non seulement de plus en plus présentes sur le territoire français, mais en plus, leur qualité ne cesse d’augmenter rendant les affaires des dealers très florissantes. L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) vient de publier un rapport particulièrement inquiétant sur la recrudescence de ces substances qui font des ravages.
La qualité fait revenir les clients
C’est via son étude sur les Tendances récentes et nouvelles drogues baptisée « Trend » que l’OFDT dresse l’état des lieux de la consommation en France. Si depuis le début des années 1990, l’héroïne et la cocaïne étaient boudées par les consommateurs à cause d’une qualité moindre et de tarifs relativement élevés, la mise en place de nouvelles filières d’approvisionnement a malheureusement inversé cette tendance.
Aussi, à chaque drogue son territoire. La cocaïne venue des Antilles et de Guyane se trouve surtout dans les agglomérations importantes du Grand Est (Nancy, Metz, Thionville, Épinal), mais également dans les communes plus rurales. Aussi, cette drogue est devenue plus qualitative et meilleurs marché. Longtemps cantonnée à une image festive, la cocaïne est désormais consommée dans d’autres contextes et par toutes les sphères de la population (des plus aisés aux plus précaires).
L’héroïne à surveiller de près
Autre tendance inquiétante relevée par les auteurs du rapport, le retour en force de l’héroïne. Très présente pendant longtemps dans le Nord de la France, cette drogue très addictive fait désormais une percée vers le Sud et gagne les quartiers populaires et les banlieues.
Cette recrudescence de la consommation d’héroïne inquiète les autorités sanitaires de par les risques sanitaires qu’elle traîne avec elle. Si elle est de moins en moins utilisée en intraveineuse, le risque d’overdose est toujours très présent malgré le fait que les usagers soient de plus en plus accompagnés, notamment dans les salles de shoot.