Drame du marché de Noël à Nantes : le chauffard a mis fin à ses jours en prison
Le conducteur de la camionnette à l'origine du décès d'un jeune de 25 ans en décembre 2014 a été retrouvé pendu, mercredi matin, dans sa cellule à Nantes.
Le 22 décembre 2014, le marché de Noël qui se tenait à Nantes aura été marqué par un drame, celui ayant coûté la vie à un jeune homme de 25 ans. Dans la soirée, le conducteur d’une camionnette avait ainsi foncé dans la foule avec son véhicule et blessé dix personnes.
Le chauffard se sera ensuite poignardé à une dizaine de reprises au thorax avant d’être conduit à l’hôpital. Nos confrères de Ouest-France nous rapportent en ce mercredi 13 avril 2016 que tôt ce matin, cet homme de 37 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule à Nantes.
Nantes : le chauffard du marché de Noël retrouvé pendu dans sa cellule
Ce sont deux surveillants du centre d’arrêt qui ont fait la macabre découverte à 7h00. Les agents ont prodigué des massages cardiaques au détenu avant que le SAMU ne vienne le prendre en charge, en vain.
On apprend de même que cela faisait quelques mois que l’homme était détenu au sein du quartier d’isolement de la maison d’arrêt. Il était d’ailleurs régulièrement surveillé et l’on peut supposer qu’il ait mis fin à ses jours à l’aube, la précédente ronde des agents de la pénitentiaire remontant ainsi à 5h00.
Un détenu dans l’attente de son jugements aux assises
Un expert psychiatrique avait invalidé l’hypothèse d’une irresponsabilité pénale dans l’acte du conducteur, lequel était dans l’attente de son jugement aux assises. Dans la foulée du drame de décembre 2014, il avait été révélé que l’homme était déjà défavorablement connu des services de police pour vol simple et recel en 2006 et dégradation de véhicule en 2008.
À l’intérieur de sa camionnette aura été retrouvé un carnet renfermant des propos désordonnés et semblant attester de difficultés aussi bien psychologiques que familiales. Et bien que des personnes avaient déclaré avoir entendu le nom d’Allah sortir de sa bouche, la procureure de Nantes Brigitte Lamy aura parlé d’un “acte isolé” et non “de terrorisme”.