Doubs : un chauffeur de car scolaire licencié pour avoir injurié et menacé des élèves
Dans le Doubs, un chauffeur de car scolaire a été licencié par son entreprise pour des injures et des menaces proférées à l'encontre d'élèves. L'homme, dont le poids lourd venait d'avoir une panne, aurait été dérangé par la musique passée par deux écolières.
Les faits ont eu lieu mardi matin dans un car de ramassage scolaire qui desservait le collège de Quingey, dans le Doubs. Une scène partiellement capturée par le téléphone d’une élève, où l’on entend le chauffeur proférer des insultes et des menaces envers des écoliers. La mère de l’élève ayant filmé l’incident, des images diffusées sur Facebook, a rapporté à L’Est Républicain les possibles raisons de l’énervement du chauffeur : “Le bus est arrivé en retard car il a eu une panne, chose qui peut arriver, ma fille et sa copine sont montées dans le bus avec une petite enceinte. La musique a dû agacer le chauffeur…”
Insultes et menaces contre des élèves : une mère part s’expliquer avec le conducteur
La mère de famille est allée voir le conducteur le lendemain matin : “Il a commencé à me dire que les filles étaient insupportables et bruyantes. Je veux bien l’admettre, les ados font parfois les malins, mais pourquoi ne pas faire un signalement avant de péter un câble ?” “Tous les enfants ont eu peur car il a visiblement pilé au milieu de la route. Même s’ils étaient attachés, les gosses ont été secoués. Mon autre fille s’est cogné la main contre de la ferraille. J’ai dû l’emmener chez le médecin, elle a une semaine d’arrêt de sport”, poursuit la femme.
Le chauffeur licencié, un élu contrarié par la diffusion d’une vidéo
Après que plusieurs récriminations ont été émises auprès de la société d’autocars, il a été décidé au sein de cette dernière de se séparer du conducteur. Michel Neugnot, premier vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, explique ainsi que “le transporteur nous a informés de la situation et a pris ses responsabilités en licenciant ce personnel de conduite”. L’élu regrette malgré tout qu’une vidéo se soit retrouvée sur la toile : “La mauvaise utilisation des réseaux sociaux fait apparaître des vérités de façon partielle et par conséquent, partiale. Ça ne peut qu’envenimer les choses”.