Doubs : condamné en 2008 pour violences familiales, sa fuite vient de prendre fin
Plus tôt dans la semaine, un père de famille a été interpellé après une fuite de 12 ans. L'homme avait ainsi trouvé refuge en Suisse où il avait refait sa vie après avoir été condamné en 2008 à cinq ans de prison pour violences familiales.
Il vient d’être révélé que plus tôt dans la semaine, mardi, un homme et père de famille de 55 ans a été interpellé en Saône-et-Loire durant un contrôle routier de routine. Le procureur de la République du Doubs Étienne Manteaux, dont la teneur des propos est rapportée par France 3 Bourgogne-Franche-Comté, a indiqué que la justice n’avait pas oublié. Le quinquagénaire faisait ainsi l’objet d’un mandat d’arrêt européen de longue date pour des faits commis à Orchamps-Vennes, dans le Doubs, et dans l’Hérault.
Condamné à 5 ans de prison pour des violences sur son épouse et ses enfants
Accusé de violences sur son épouse et de violences physiques, psychiques et sexuelles sur leurs trois enfants alors mineurs, des faits ayant pris place entre 2000 et 2002, l’homme avait pris la fuite vers la Suisse. C’est là qu’il avait refait sa vie et pris les rênes d’une entreprise. En 2008, c’est en son absence que la justice française l’avait condamné à cinq ans de prison ferme. Et si cet époux et père de famille avait ensuite été appréhendé en Suisse, les autorités locales ne l’avaient pas remis à la France afin qu’il puisse y purger sa peine.
10 jours pour faire appel de la décision rendue en 2008
Placé en détention provisoire après donc 12 ans de fuite, le quinquagénaire a désormais dix jours pour faire appel de la décision de justice rendue en 2008 à son sujet. S’il choisissait de contester le verdict, un nouveau jugement pourrait être observé. Cité par l’Est Républicain, le procureur dit n’avoir pas réussi à contacter les membres de la famille victime : “Deux des avocats sont désormais en retraite et pour le troisième, il n’a plus aucun contact. Ils seront donc peut-être informés de cette nouvelle, par voie de presse.”