Doubs : cinq enfants de 5 à 11 ans auraient été affamés et frappés par leur oncle
Un couple du Doubs a été placé en garde à vue puis en détention pour avoir supposément violenté et affamé ses cinq neveux âgés de 5, 7 et 11 ans. C'est l'homme de 38 ans qui apparaît directement visé par ces accusations.
Ces violences avérées ont-elles duré des mois voire des années ? Des zones d’ombre subsistent dans cette affaire où un homme de 38 ans et son épouse de 35 ans, originaires de Besançon (Doubs) ont été placés en garde à vue puis en détention provisoire pour avoir supposément affamé et frappés leur cinq neveux.
Ces enfants, deux jumelles de 5 ans, deux garçons de 7 et 11 ans et une jeune fille handicapée de 9 ans, présentaient des traces de coups, en particulier sur le visage, et ce sont ces éléments qui ont alerté les écoles des trois premiers enfants. Des établissements qui se souciaient également de la situation de ces élèves ainsi pauvrement habillés et apparemment peu alimentés.
L’oncle aurait donné “des coups de ceinturon” à ses neveux de 5 à 11 ans
L’Est Républicain révèle que l’enquête conduite par la sûreté départementale a conduit à l’interpellation, vendredi dernier, de l’oncle et de la tante de ces cinq enfants. Mardi, le commissaire Charly Kmyta a mentionné “des coups de ceinturon, des coups de pied et de poing et des privations de nourriture” comme sévices que l’homme aurait fait subir à ses neveux.
L’une des fillettes est d’ailleurs devenue incontinente après avoir été forcée à rester des heures durant aux toilettes.
Pas maltraités, les trois enfants du couple ont été placés
La mère des enfants, arrivée depuis peu en France, était elle aussi violentée et poussée à la mendicité par son frère. Il est à noter que les trois enfants du couple mis en cause n’étaient quant à eux pas maltraités. Ils ont depuis été placés, et leurs cinq cousins d’avoir pour leur part été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance.
Enfin, une information judiciaire a été ouverte dans le but de préciser des “faits de délaissement et de violence sur mineurs de moins de 15 ans”.