Dordogne : Pascal a retrouvé son chien Gribouille
Après avoir porté plainte contre la SPA pour avoir fait adopter son chien Gribouille qui avait fugué, un Dordognais a finalement retrouvé son ami à poils. Sa nouvelle propriétaire n'a eu qu'à passer Gribouille au détecteur de puces pour trouver celle de son maître.
Quelques jours après la médiatisation de cette histoire, une première conclusion vient de lui être apportée. Rappel des faits : en juin dernier, Gribouille, un Border Collie, fuguait de chez son maître à Villefranche-de-Lonchat, en Dordogne. Pascal, propriétaire de l’animal, avait ensuite découvert qu’un chien de la même race avait été été recueilli par la SPA, castré et proposé à l’adoption. Le Dordognais s’était ainsi vu dire que le chien ne présentait pas de puce d’identification et que de nouveaux maîtres lui avaient depuis été trouvés.
Le chien Gribouille avait bien la puce de son maître
Pascal a particulièrement mal encaissé ces révélations. Quasiment certain, pour ne pas dire sûr à 100%, que c’est son chien Gribouille qui était concerné ici, il se disait prêt à passer des tests ADN avec les poils laissés à son domicile pour confirmer ses soupçons. L’homme reprochait à la SPA de n’avoir pas respecté le délai réglementaire pour proposer un chien à l’adoption, qui est de huit jours. La Société Protectrice des Animaux était également accusée d’avoir illégalement procédé à la castration du Border Collie. Après que la presse et les réseaux sociaux se sont emparés de cette histoire, la nouvelle famille de Gribouille, rebaptisé Bandy, a pris contact avec Pascal. Sud Ouest rapporte que cette propriétaire, prise d’un doute, a soumis sa bête au détecteur de puces, et ce dernier d’avoir sonné deux fois : pour la puce posée par la SPA et pour celle posée par son précédent maître.
La plainte contre la SPA maintenue
Sans doute non sans mal, la jeune femme a rendu Gribouille à Pascal, et une vidéo des retrouvailles d’avoir été partagée sur la toile. Le Dordognais maintient malgré tout sa plainte pour que cette histoire ne soit plus jamais vécue par d’autres propriétaires d’animaux. La SPA assure s’en être tenue aux délais légaux avant de proposer le chien à l’adoption, et le maître de Gribouille de contester cette version des faits. Le tribunal de Bergerac sera appelé à rendre son verdict sur cette affaire le 8 octobre prochain.