Menu
24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • International
  • Économie
  • Santé
  • Politique
  • Sport
    • Foot
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
En ce moment : 
  • Espace
  • France 2
  • Amazon
  • Hôpital
  • Sécurité sociale

Dons d’organes en France : une baisse de 5% en 2018, la première depuis 8 ans

Santé
Par Gael Brulin,  publié le 12 janvier 2019 à 15h15.

L'Agence de biomédecine vient de révéler un recul de 5% des dons d'organes observés en France l'année dernière. Cette baisse signe une première en huit ans.

Pour la première fois depuis huit ans, les dons d’organes accusent une baisse en France. L’Agence de biomédecine vient ainsi révéler un recul de 5% de ces actes sur l’année passée. Dans le détail, cette baisse correspond à 325 greffes en moins par rapport au chiffre de 2017.

En 2018, on a donc compté moins de 6.000 interventions chirurgicales de ce type dans l’Hexagone. Et si, rien que dans son énoncé, cette nouvelle n’en est pas une bonne pour les personnes en attente d’être greffées, l’information traduit tout de même une réjouissance.

Dons d’organes en baisse en France : une bonne et une mauvaise nouvelle

Car comme nous l’indique franceinfo, ce recul des dons s’explique notamment par le fait que moins de personnes sont décédées suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). Le professeur Olivier Bastien, directeur du prélèvement et de la greffe à l’Agence de la biomédecine, explique ainsi que “les accidents vasculaires cérébraux ont bénéficié d’une organisation et d’une campagne de mobilisation très importante au niveau des urgences. Cela entraîné une prise en charge plus rapide et plus efficace, avec de nouvelles techniques. Et une baisse de la mortalité des accidents vasculaires-cérébraux en France d’environ 15%”.

Moins de refus malgré tout

Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette baisse de 5% n’est en rien due à une augmentation du nombre de refus de dons d’organes. Tout simplement car ce chiffre est même en diminution depuis la mise en place d’une nouvelle règlementation rendant automatique le don d’organes, sauf si l’on s’y oppose de son vivant.

Pour permettre des greffes en dépit du recul de morts par AVC, il existe une autre possibilité appelée “protocole Maastricht 3”. Elle consiste à prélever ces organes sur des patients en fin de vie après leur décès d’un arrêt cardiaque suite à un arrêt des soins. Le problème représenté par cette alternative réside dans son coût, qui est tel qu’à l’heure actuelle, seule la moitié des CHU de France peuvent appliquer ce protocole.

“C’est une possibilité de dons qui nécessite des moyens médico-techniques avec en particulier des machines de perfusions pour réhabiliter les organes qui ont souffert d’un prélèvement lié à un arrêt cardiaque. La France s’est encadrée d’une procédure médico-technique qui est complexe”, regrette le professeur Bastien.

Le Récap
  • Dons d’organes en baisse en France : une bonne et une mauvaise nouvelle
  • Moins de refus malgré tout
Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Recevoir la newsletter
  • À Propos
  • Nous contacter
  • Infos Légales
  • Gestion des données personnelles
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
© 2023 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr  - ADN Contents -