Donald Trump ne veut pas du titre de “personnalité 2017” de TIME, le magazine dément l’avoir évoqué
Le président Trump a décliné une interview et une séance photo pour son élection "probable" au titre de personnalité de l'année du TIME. Sauf que le magazine démenti avoir jamais évoqué cette possibilité.
Une histoire dont on ne saurait attribuer un rôle au président des États-Unis, mais depuis que Donald Trump habite la Maison-Blanche, ce genre d’anecdote y est monnaie courante. Vendredi soir, le chef d’État américain signifie sur Twitter avoir reçu un appel du magazine TIME lui apprenant qu’il allait “probablement” être élu dans ses pages “personnalité de l’année”.
Un titre qui, rappelons-le, lui avait déjà été décerné l’an passé. Mais cette fois-ci, le président Trump “passe son tour” et refuse l’interview et la séance photo prévues dans un tel cadre. Pourquoi ? Parce que “‘probablement’ n’était pas la chose à dire”. Autrement dit, Donald Trump aurait préféré avoir la certitude d’être confirmé “chouchou” du TIME.
TIME aurait appelé Trump pour lui dire qu’il serait “probablement” l’homme de l’année
Le magazine a réagi peu de temps après sur le même réseau social en suggérant que Donald Trump avait délivré une fausse information : “Le Président est dans l’erreur quant à notre processus d’élection de la Personnalité de l’Année. TIME ne fait aucun commentaire sur notre choix avant sa publication, calée au 6 décembre.”
Alan Murray, responsable du contenu du TIME, a à son tour commenté les propos du président américain en évoquant lui aussi une affabulation : “Incroyable. Pas un grain de vérité ici”.
The President is incorrect about how we choose Person of the Year. TIME does not comment on our choice until publication, which is December 6.
— TIME (@TIME) November 25, 2017
Un président s’étant précédemment plaint de ne pas être élu
CNEWSMatin.fr rapporte au passage que pendant plusieurs années, Donald Trump s’est plaint de ne pas recevoir la distinction de personnalité de l’année du TIME. Des reproches émis en 2012, 2013 et 2015, avant que le magazine ne lui accorde finalement cet honneur l’année dernière en lui décernant le titre de “Président des États divisés d’Amérique”.
Une petite affaire qui résonne fatalement d’une manière particulière après la révélation qu’aurait récemment eue le conseiller à la sécurité nationale, le général Herbert Raymond McMaster, au sujet de l’intelligence de l’exécutif américain, apparemment pas plus élevée que celle “d’un élève de maternelle”.