Disparu en 2012, un Canadien retrouvé en Amazonie
Un Canadien disparu en 2012 a été interpellé en Amazonie en janvier dernier après avoir été retrouvé une première fois sur une route brésilienne au mois de novembre 2016.
En 2012, Anton Pilipa, ex-humanitaire canadien de 39 ans sujet à des troubles schizophréniques, est porté disparu. S’il a été retrouvé le mois dernier en Amazonie, les circonstances de son périple apparaissent étonnantes. Anton souhaitait en premier lieu visiter la Bibliothèque nationale de la République basée à Buenos Aires, en Argentine.
Arrivé à bon port en dépit de n’avoir ni papiers d’identité, ni passeport ni argent sur lui, Anton a été refusé à l’entrée du bâtiment qui semblait le fasciner. Le Canadien a malgré tout poursuivi sa route qui l’aura notamment emmené du côté des États-Unis, du Mexique, du Guatemala, du Costa Rica, du Panama et de la Colombie.
Au moins 10 pays traversés pour un Canadien disparu en 2012
C’est sur une route du Brésil qu’Anton avait été une première fois retrouvé en novembre dernier, une policière l’ayant même d’abord pris pour un mendiant. Le Daily Mail rapporte que ses vêtements étaient ainsi sales et que lui était pieds nus et sans papiers d’identité. Après avoir été placé dans un hôpital alors que les autorités tentaient d’établir qui il était, le trentenaire s’en sera échappé pour être finalement interpellé au mois de janvier en Amazonie.
“Je ne me suis jamais senti seul”
Son frère Stefan n’est pas revenu de ces retrouvailles, lui qui s’est ainsi fait à l’idée qu’Anton était mort même si, “au plus profond de son cœur”, on lui disait le contraire. Anton a expliqué qu’il se nourrissait de fruits et de baies et qu’il se servait dans les poubelles, en ajoutant à cela la générosité de plusieurs inconnus rencontrés sur son chemin.
S’il déclare ne s’être “jamais senti seul” pendant toutes ces années, Anton s’estime “très chanceux d’être encore en vie” et “très heureux de pouvoir retrouver [sa] famille”. Qu’il ne pourra vraisemblablement pas enrichir de ses apports linguistiques, ne parlant en effet toujours quasiment pas l’espagnol ou le portugais.