Disparition Fiona : le procureur demande une requalification des mises en examen
Dans le cadre de la disparition de Fiona, le procureur de la République a demandé une requalification des mises en examen pour la mère.
Les déclarations du beau-père de Fiona pourraient entraîner une modification des mises en examen de Cécile Bourgeon. Cette dernière risquait 5 ans de prison et était poursuivie pour plusieurs chefs d’accusation, dont non-assistance à personne en danger et recel de cadavre. Lors de sa nouvelle audition, Berkane Maklouf a précisé que sa compagne avait donné deux coups de pied au ventre ainsi que deux coups à la tête de Fiona. Le procureur de la République, Pierre Sennès a pris note de ces déclarations selon l’AFP. Il a « signé ce matin un réquisitoire supplétif » pour que Cécile Bourgeon soit également poursuivie pour « coups mortels aggravés ».
Poursuivie pour un 5e délit ?
L’avocat de la mère de Fiona a toutefois précisé à l’Agence France Presse qu’il fallait laisser la justice faire son travail « le procureur demande, le juge décide, on verra si le juge a des éléments nouveaux ». Cécile Bourgeon est à nouveau entendue ce lundi depuis 14 heures par les juges d’instruction à Clermont-Ferrand. À la suite de cette nouvelle audition, la mère de Fiona pourrait donc être poursuivie pour un autre chef d’accusation. Un 5e délit viendrait s’ajouter à la liste et elle risque au même titre que Berkane Maklouf la cour d’assises.
Pas de nouvelles recherches
Les déclarations entre Cécile Bourgeon et son concubin ont été différentes, la confrontation serait donc nécessaire pour la suite de cette affaire. Toutefois, la justice n’a fixé aucune date et n’a pas prévu de nouvelles recherches immédiatement. Trois opérations ont été organisées et elles n’ont pas permis de découvrir le corps de Fiona. Cette dernière serait selon les précisions du couple enterré dans une forêt à proximité de Clermont-Ferrand. La mère et le beau-père de la fillette de 5 ans n’ont pas pu retrouver l’emplacement exact malgré leur déplacement sur les lieux aux côtés des forces de l’ordre. Il faut également noter que la garde d’Eva et de Bilal n’a pas été accordée aux grands-parents maternels ni au père de Fiona. Les deux enfants ont été confiés à l’ASE.