Détecter précocement les problèmes rénaux grâce à un test non-invasif
Découvrez le nouveau test non invasif capable de détecter les premiers signes de problèmes rénaux !
Tl;dr
- La maladie rénale chronique nécessite une détection précoce.
- Des chercheurs ont développé une méthode de test non invasive.
- Le biosenseur pourrait faciliter le diagnostic précoce.
Une maladie silencieuse
La maladie rénale chronique, qui se caractérise par une perte progressive de la fonction rénale, est une affection grave. Une détection précoce des symptômes et l’adoption de bonnes habitudes de vie sont essentiels pour préserver la santé des reins.
Une avancée scientifique
Une équipe de chercheurs de l’Université Chung-Ang, en Corée du Sud, a mis au point une méthode de test non invasive pour détecter les niveaux de SDMA dans l’urine. Le SDMA est un sous-produit de la dégradation des protéines et un indicateur de la fonction rénale. Contrairement à la créatinine, les niveaux de SDMA augmentent même avec une légère altération rénale (perte de 25 à 40%) et ne sont pas significativement influencés par la masse musculaire.
Un indicateur fiable de la santé rénale
Traditionnellement, la santé rénale est surveillée en mesurant les niveaux de créatinine dans le sang, qui indiquent la dégradation musculaire.
Cependant, les niveaux de créatinine peuvent être affectés par la masse musculaire d’une personne et n’augmentent significativement qu’après une perte de plus de 75% de la fonction rénale. En revanche, le SDMA s’est révélé être un indicateur plus fiable de la fonction rénale.
Un outil prometteur
Selon les chercheurs, ce biosenseur offre une sensibilité accrue, est facile à utiliser et ne nécessite pas d’équipement avancé. « Cela le rend plus abordable et pratique dans de nombreux contextes, y compris les petites cliniques, les endroits éloignés et les lieux disposant de moins de ressources. Il a un design simple et montre des résultats rapides, ce qui en fait une option adaptée pour les bilans de santé réguliers et le suivi, » ont déclaré les chercheurs.
Le Professeur Park, auteur principal de l’étude, ajoute : « Le capteur pourrait faciliter un diagnostic plus précoce, un suivi avancé de la fonction rénale et améliorer les résultats de traitement pour des millions de patients dans le monde. De plus, notre technologie de plateforme a le potentiel d’être adaptée pour détecter d’autres biomarqueurs, ce qui en fait un outil polyvalent applicable dans divers domaines de la santé. »