Des médicaments contre le rhume plus dangereux qu’efficaces
60 Millions de Consommateurs révèle une enquête portant sur des médicaments bien connus de la panoplie anti-rhume. Mais sont-ils anodins ?
Actifed, DoliRhume, Humex… nous nous sommes tous précipités à la pharmacie du coin de la rue en quête de molécules pouvant soulager notre nez transformé en fontaine, nos yeux brûlants. Sans passer par la case médecin. Tracas hivernal par excellence, le rhume pousse un grand nombre de malades à l’auto-médication, car ces molécules sont vendues sans ordonnance.
Mais selon le magazine 60 Millions de Consommateurs, ils ne seraient pas sans danger, leurs effets secondaires pouvant s’avérer sérieux. D’après cette enquête, 33 médicaments qui combinent ibuprofène, antihistaminiques, paracétamol et/ou pseudoéphédrine comportent trop de contre-indications pour être vendus librement.
Une majorité de médicaments inefficaces, 14 potentiellement dangereux
Car avec le cumul ou la multiplication des principes actifs, ce sont des effets indésirables qui peuvent vite se manifester : troubles digestifs, ulcères, somnolence. Les plus dangereux, Dolirhume et Actifed jour et nuit, comportent des vasoconstricteurs (ils rétrécissent les vaisseaux sanguins, et peuvent entraîner accidents cardiovasculaires ou neurologiques).
Alors, entre médicaments inefficaces et potentiellement dangereux, que faire ? Le magazine rappelle que le meilleur traitement reste le lavage de nez au sérum physiologique ou à l’eau de mer, qui éliminent les impuretés. Et qu’il faut s’armer de patience, le symptômes disparaissant généralement d’eux-mêmes en 7 ou 10 jours, pour un rhume d’origine virale.