Dès les premiers froids, ce veau Marengo rencontre toujours un franc succès à ma table

Image d'illustration. Veau marengo magnifiquement présentéADN
Avec l'arrivée des premiers frimas, ce classique de la cuisine française revient sur les tables : le veau Marengo séduit toujours par sa tendreté et ses saveurs réconfortantes, s’imposant comme un incontournable des repas d’automne et d’hiver.
Tl;dr
- Origine historique du veau Marengo, plat napoléonien.
- Recette traditionnelle avec viande, légumes et vin blanc.
- Mijotage long pour une saveur optimale.
Un plat né d’une victoire napoléonienne
Dans l’imaginaire collectif, le veau Marengo évoque immédiatement les grandes heures de l’histoire française. Retour en arrière : début du XIXᵉ siècle, région du Piémont, au nord de l’Italie. Après la célèbre bataille éponyme, c’est un cuisinier inspiré qui imagine ce plat pour satisfaire le redoutable appétit de Napoléon Bonaparte.
Depuis, ce ragoût savoureux est devenu un classique de la cuisine hexagonale, transmis de génération en génération.
L’héritage d’une recette toujours appréciée
Des siècles plus tard, le veau Marengo continue de trôner sur les tables familiales. Son parfum réconfortant et ses arômes délicatement relevés séduisent encore tous les amateurs de bonne chère. Revisitée ou fidèle à la tradition, cette recette offre l’occasion idéale d’impressionner ses convives avec un plat mijoté dont la simplicité n’a d’égal que la générosité.
Le secret réside dans les ingrédients choisis
Pour réussir un véritable veau Marengo destiné à six personnes, il est impératif de miser sur des produits de qualité. Voici les éléments incontournables qui feront toute la différence :
- 1 kg de viande de veau, idéalement sélectionné chez votre boucher ;
- Concentré de tomates, carottes fraîches, échalotes et ail pour le fondant et la saveur ;
- Vin blanc sec, bouquet garni (thym, laurier), champignons frais ;
- Beurre, farine, sel et poivre pour sublimer le tout.
Mijotage lent : patience et gourmandise récompensées
La préparation demande certes un peu d’investissement mais reste accessible. Après avoir soigneusement lavé et découpé carottes, échalotes et ail – puis simplement coupé en deux les champignons pour préserver leur texture –, on détaille la viande en cubes d’environ trois centimètres. La cuisson commence avec une généreuse noix de beurre dans une cocotte en fonte : la viande y dore rapidement avant qu’on y ajoute légumes (hors champignons), puis farine saupoudrée sur l’ensemble.
Viennent ensuite concentré de tomates, vin blanc sec, eau et bouquet garni. Quelques tours de moulin à sel et à poivre suffisent avant que tout ne mijote doucement sous couvercle pendant une heure trente minimum. Dernière touche : les champignons rejoignent le mélange un quart d’heure avant de servir.
Une suggestion souvent plébiscitée : accompagner ce veau Marengo d’un riz blanc moelleux façon blanquette. Entre héritage culinaire et plaisir partagé, difficile finalement de résister à ce voyage gustatif issu des fastes napoléoniens.