Des chercheurs développent un test sanguin pour déterminer le temps qu’il vous reste à vivre
En combinant 9 marqueurs biologiques présents dans le sang, le dispositif permettrait de déterminer l’espérance de vie d’un être humain.
Que feriez-vous si vous saviez le temps qu’il vous reste à vivre ? Si cette question ressemble au synopsis d’un film, le calcul précis de l’espérance de vie d’un individu est également l’une des pistes explorées dans de nombreuses études scientifiques.
Des chercheurs de l’université de Yale aux États-Unis auraient peut-être trouvé la formule parfaite pour créer le meilleur outil de calcul du temps qu’il reste à vivre à un individu grâce à un simple test sanguin.
9 marqueurs passés au crible
Morgan Levine, l’un des scientifiques responsables de l’étude, s’est confié sur ses travaux auprès de nos confrères du Guardian. Les chercheurs sont partis du postulat très simple que l’âge déterminé par la date de naissance d’une personne était forcément différent de son âge biologique.
Le métabolisme réagit en effet différemment chez chaque être humain et peut être influencé par notre mode de vie. Pour déterminer l’âge biologique le plus précisément possible, les scientifiques ont donc dressé une liste de 9 marqueurs biologiques présents dans le sang qui permettent d’en apprendre plus sur « l’état » d’un métabolisme.
Les femmes vieillissent moins vite
Pour tester leur « formule », les chercheurs ont étudié de près les profils biologiques de 10 000 patients entre 1988 et 1994 pour déterminer les facteurs qui influent sur l’espérance de vie. Ils ont ainsi pu déterminer sur quels marqueurs biologiques ces facteurs agissaient.
Taux de glucose, taux de globules blancs et rouges… ces 9 facteurs sont ensuite passés à la moulinette afin de déterminer l’âge biologique réel d’un patient et déterminer « l’usure » de son corps. Une donnée qui permet de donner une idée de l’espérance de vie à un instant T si le patient en question garde le même mode de vie.
Selon les chercheurs, les premiers résultats permettent de donner un âge physiologique assez précis. Ils ont également déterminé que les femmes avaient tendance à vieillir moins vite que les hommes. Le but est d’affiner la méthode de calcul afin de permettre de donner aux patients les meilleures pistes d’amélioration de leur mode de vie pour qu’enfin, ils fassent l’âge qu’ils ont réellement !