Des cadavres de prisonniers utilisés pour des cosmétiques européens
Les cadavres des prisonniers seraient utilisés dans la confection de produits cosmétiques destinés au marché européen.
C’est le journal The Guardian qui a réalisé une enquête et les résultats sont vraiment consternants. Les journalistes se sont rendu compte que des cadavres de prisonniers chinois avaient été utilisés dans la confection de produits cosmétiques. Ces derniers auraient été vendus en Europe par une société chinoise. Les produits sont composés de collagène qui aurait été récolté sur les cadavres et cette pratique serait ancestrale. Le quotidien souhaite indiquer que ces techniques peuvent avoir des conséquences dramatiques puisque le risque d’infection est réel. Il faut également savoir qu’il n’y a pas de contrôle concernant le collagène, mais un projet a été évoqué par l’Union européenne. Une réglementation ne pourra pas voir le jour avant plusieurs années, alors les Français ont-ils utilisé des produits réalisés avec des cadavres ? Il est impossible de répondre à cette question par oui ou non. Le journal explique que le collagène aurait été pris lorsque les condamnés à mort ont été fusillés et selon des journalistes les produits auraient pu être envoyés au Royaume-Uni.
Un nouveau scandale ?
The Guardian explique également que cette pratique serait ancestrale et traditionnelle. Ainsi, divers tissus seraient prélevés sur les prisonniers exécutés. En Chine, cette pratique ne choque pas, mais elle pourrait faire un certain bruit en Europe qui est déjà secoué par les tromperies avec la viande de cheval. Le gouvernement chinois aurait également mis une certaine pression sur ces sociétés pour qu’elles ne divulguent pas leurs activités avec les cadavres.
Greffes, organes…
Les journalistes qui sont à l’origine de cette étude ont indiqué que la société incriminée avait déjà envoyé des produits sur le marché européen. Cette affaire ne serait pas méconnue en Chine et certains plasticiens ont expliqué au Guardian que des rumeurs de ce type circulaient depuis plusieurs années. Les autorités ont nié l’utilisation des cadavres, mais le journal indique qu’il y a certaines preuves. Des médecins chinois utilisaient les cadavres pour effectuer des greffes, la peau était également utilisée pour les grands brûlés. Les militants des droits de l’homme ont expliqué que des organes prélevés sur les cadavres étaient revendus ensuite aux médecins.