Dérèglement climatique : la France pourrait connaître une hausse de 4°C en métropole

D'après le Conseil national de la transition écologique, la France doit se préparer à un réchauffement climatique susceptible d'aller jusqu'à 4°C en métropole.

Un avis vient d’être rendu en ligne par le Conseil national de la transition écologique (CNTE), un document comprenant également les conclusions du gouvernement quant à l’impact du dérèglement climatique en France. Un réchauffement appelé à y être plus prononcé qu’ailleurs. Cité par 20 Minutes, Ronan Dantec, sénateur écologiste et vice-président de la commission spécialisée du CNTE, indique qu’“il faut affronter la réalité de ce changement climatique, et de manière lucide”.

Réchauffement attendu de +4°C en France d’ici la fin du siècle, au-dessus de la moyenne mondiale

D’ici la fin du siècle, la France métropolitaine pourrait enregistrer une hausse maximale de 4°C. Le sénateur “propose de retenir, pour la trajectoire d’adaptation au changement climatique, l’hypothèse générale d’un réchauffement global de 3 °C d’ici la fin du siècle, croisant 1,5 °C en 2030 et 2 °C en 2050”. Et de souligner que l’Hexagone apparaîtra au-dessus de la moyenne mondiale : “Nous sommes sur une trajectoire vers les 3°C au niveau mondial et donc pour la France métropolitaine ça veut dire +4 °C”.

En outre-mer, une situation variable

Dans cet avis, adopté “à l’unanimité”, Ronan Dantec note que ces augmentations ne seront pas automatiquement les mêmes en Outre-mer : “Saint-Pierre-et-Miquelon ira au-delà de +4 °C et d’autres territoires avec l’inertie de l’océan seront plus proches du +3 °C, qui est la moyenne mondiale”.

Un “plan national de gestion des vagues de chaleur” attendu

De son côté, Christophe Béchu, ministre de la Transition Écologique, a fait savoir qu’il allait présenter, à la fin du mois, un “plan national de gestion des vagues de chaleur”. Lequel devrait comprendre plusieurs dizaines de mesures concernant, notamment, le travail en extérieur et les examens scolaires en temps de canicule.