Dengue : première campagne de vaccination aux Philippines
Lundi et par l'intermédiaire du groupe pharmaceutique français Sanofi, les Philippines ont ouvert leur première campagne de vaccination contre le virus de la dengue.
Sur la base de chiffres datant de 2013, il apparaît que la dengue a touché 200.000 personnes aux Philippines. Dans une étude récemment publiée, on a même appris que le virus est à l’origine de 15 % des maladies fébriles rencontrées chez les enfants de 9 ans et plus.
En ce lundi, le groupe pharmaceutique français Sanofi lance à Manille la première campagne de vaccination du pays contre la dengue. Une vaccination qui s’appuiera notamment sur le recours au produit Dengvaxia, pour lequel ont été engagés de lourds moyens (1,5 milliard d’euros investis et vingt ans de recherches).
Philippines : 200.000 cas de dengue observés en 2013
Dans des propos rapportés par nos confrères du Monde, Sanofi indique que “le programme public de vaccination lancé aujourd’hui aux Philippines débute par la vaccination, cette année, d’un million d’élèves dans 6.000 écoles publiques de trois régions du pays où la dengue est hautement endémique”.
Le Dengvaxia a pour objectif de “prévenir huit hospitalisations sur dix et jusqu’à 93 % des cas de dengue sévère”, incluant la dengue hémorragique pouvant conduire à la mort. Rappelons que le Dengvaxia a été le premier vaccin autorisé au niveau mondial dans le cadre d’une prévention de la dengue. Il est également à préciser qu’aux Philippines, le secteur privé y a accès depuis février dernier.
Zones à risques : 2,5 milliards de personnes concernées
Les Philippines sont le second pays où le vaccin a obtenu une autorisation de distribution, après le Mexique et avant le Brésil. La dengue est une maladie que l’être humain contracte par des moustiques, avec des symptômes tels une forte fièvre accompagnée de maux de tête, des éruptions cutanées ainsi que des douleurs derrière les yeux, dans les articulations et également dans les muscles.
La nécessité d’une réponse apparaît on ne peut plus forte, 2,5 milliards de personnes résidant ainsi dans des zones à risques, même si le virus de la dengue n’est pas contagieux et que la transmission d’un être humain à une autre personne n’existe donc pas.