Cancer du sein : l’excès de sucre, facteur aggravant ?
Une nouvelle étude de chercheurs américains pointe un possible lien entre excès de sucre dans l’alimentation, et augmentation des risques de développer un cancer du sein.
Ce n’est pas un secret, la consommation excessive de sucre a des effets néfastes sur notre santé. Entre prise de poids et développement de diabète, les effets d’une alimentation trop sucrée sont connus depuis longtemps.
Une nouvelle étude scientifique américaine porte un nouveau coup dur au sucre, il semblerait que sa consommation en trop grande quantité puisse être un facteur favorisant dans le développement du cancer du sein.
Corrélation entre le cancer du sein et le sucre
L’étude, réalisée par une équipe de chercheurs américains de l’Université du Texas MD Anderson Cancer Center et publiée dans la revue Cancer Research, s’est penchée sur le rapport entre la consommation trop importante de saccharose ou de fructose alimentaire et le développement du cancer chez des souris génétiquement modifiées.
Les chercheurs ont étudié 4 groupes de souris en les soumettant à des régimes alimentaires plus ou moins dosés en sucre. 6 mois plus tard, plus de la moitié des cobayes du groupe qui avait suivi un régime enrichi en sucre (représentant la consommation moyenne du régime occidental) avait développé des tumeurs mammaires. Chez les souris nourries normalement, seulement un tiers des individus a développé le même type de cancer.
Une molécule spécifique pour le développement du cancer
Le régime administré aux souris contenait des substances sucrées comme le fructose que l’on retrouve dans de nombreux produits de notre quotidien comme les sodas ou les sucreries et de nombreux autres produits alimentaires industriels.
Selon les chercheurs, la corrélation entre la consommation de sucre et le développement de cancers est liée à la molécule baptisée 12-LOX qui favoriserait le développement des tumeurs. Le sucre fait augmenter la production de cette molécule par le corps et par conséquent, la croissance des tumeurs. Les résultats de cette recherche doivent désormais être corrélés à l’être humain. Rappelons que l’OMS préconise une consommation de 25 grammes de sucres par jour.