David Cameron, cible d’un livre aux accusations délirantes
"Call me Dave", un livre retraçant la jeunesse de David Cameron, n'épargne pas le Premier ministre. Cette biographie non-autorisée évoque des errements qui ne semblent guère étayés, mais qui embarrassent au plus haut niveau.
Drogues diverses et variées, zoophilie,… d’après cette biographie non-autorisée dont le tabloïd anglais Daily Mail a publié les bonnes feuilles, la jeunesse du Premier ministre britannique David Cameron a été plutôt agitée. Cependant, elles ne semblent guère résister à la théorie d’une vengeance savamment orchestrée.
David Cameron, son pénis dans la gueule d’un cochon mort ?
“Call me Dave”, (“Appelez-moi David”), tel est le titre cet ouvrage rédigé par Lord Ashcroft, ex vice-président du parti conservateur, et l’ancienne rédactrice en chef du service politique du Sunday Times.
On y apprend que le jeune Cameron, étudiant dans les années 80, faisait par exemple partie d’un club de fumeurs de drogue à Oxford, le Flam Club. Toujours dans le registre de la drogue, il aurait également été l’organisateurs de soirées lors desquelles la cocaïne circulait.
Mais ce qui a enflammé presse et réseaux sociaux, c’est cette anecdote qui ferait allusion à un épisode de son appartenance à la Piers Gaveston drinking society, un club “spécialisé dans les rituels bizarres et les dérives sexuelles”, comme le précise le tabloïd. Lors de l’un de ces rites, le futur Premier ministre aurait introduit “une partie privée de son anatomie” dans la gueule d’un cochon mort, ladite tête étant posée sur les genoux d’un camarade de club. Selon les auteurs, c’est un député en poste (resté anonyme) qui aurait conté plusieurs fois cette histoire, une photo circulerait même, mais ladite photo est… introuvable.
Une simple histoire de vengeance ?
Pourquoi de telles accusations sont-elles à prendre avec les plus grandes précautions ? Parce que Lord Ashcroft, après avoir beaucoup donné de sa personne et de ses propres deniers au Parti de Cameron, s’est brouillé avec ce dernier en 2010. Un poste promis au gouvernement, mais jamais concrétisé, pourrait ainsi être à l’origine de l’écriture de ce brûlot. Quant au Daily Mail, il continuera de publier d’autres épisodes de cette histoire loin d’être d’une totale transparence semble-t-il.