Dans le Doubs, il entame une grève de la faim pour savoir si son ex-compagne est enceinte de lui
Il s’est installé dimanche devant le domicile de son ex-campagne, exigeant une réponse.
“En grève de la faim pour savoir si je suis le père”. Cette pancarte se tient, tout comme lui devant le domicile de son ex, où il est installé depuis dimanche dernier.
Il veut savoir si l’enfant qu’elle attend est le sien ou non. À ce jour, ni le maire de cette commune du Haut-Doubs ni les gendarmes ne sont parvenus à lui faire changer d’avis.
Une séparation il y a quelques mois
Pendant l’été 2017, un mariage était prévu mais la séparation intervenait seulement trois semaines avant. “Ça a été la stupéfaction, pour moi bien sûr mais aussi pour les amis et les familles. Tout était prêt”, confie-t-il à L’Est Républicain. Au mois de décembre dernier, ce qui n’était jusqu’ici que tristement banal prend un tour surprenant pour l’homme.
En effet, il apprend que celle qui l’a quitté quelques mois plus tôt est enceinte. Avec une naissance prévue pour le 29 avril, qui lui fait imaginer qu’il peut être le père : “Dans l’optique du mariage, elle avait arrêté la pilule. Il y a plusieurs hypothèses envisageables mais seulement deux solutions : soit l’enfant est de moi, soit il ne l’est pas”.
“J’entends sa souffrance”
Pourtant, elle l’affirme, “J’entends sa souffrance, vu le contexte de notre séparation. Mais, comme je lui ai dit X fois, ce n’est pas lui le père”. Il lui a laissée de nombreux messages, poussant son ex-compagne à alerter la gendarmerie.
Mais il n’en démord pas, espérant même qu’elle se soumette à un test prénatal s’avérant coûteux et sans valeur juridique. “Cette procédure dure un an et demi, à partir de la naissance. Je ne veux pas vivre dans l’ignorance aussi longtemps. Le test, que je prendrais en charge, n’a pas de valeur légale, ok, mais il permettrait de lever les doutes ! Et je la laisserai tranquille…”, précise-t-il.