Créteil : 18 mois de prison pour un Syrien qui s’était introduit dans l’aéroport d’Orly pour rejoindre son pays
Jeudi, le tribunal correctionnel de Créteil a condamné un homme de 27 ans à 18 mois de prison pour s'être introduit sur le tarmac de l'aéroport d'Orly et avoir embarqué à bord d'un avion pour rejoindre son pays, la Syrie.
La sentence est tombée jeudi. Le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) a condamné un Syrien de 27 ans à 18 mois de prison pour s’être, le mois dernier, introduit sur le tarmac de l’aéroport d’Orly et avoir embarqué à bord d’un avion pour rejoindre son pays.
D’après ce qu’il avait raconté lors de son arrestation début novembre, ce jeune homme, qui se présentait comme un médecin, souhaitait “rejoindre la Syrie”. Le Parisien rapporte qu’il était arrivé en France avec un titre de séjour allemand périmé.
Il monte à bord d’un avion sans se faire remarquer avant de se faire appréhender
Le jour où il a été appréhendé par les autorités, il avait donc réussi à entrer sur le tarmac de l’aéroport d’Orly sans provoquer la moindre suspicion de la part de la sécurité. Il avait ensuite embarqué à bord d’un avion de la compagnie Tunis Air. C’est une fois à l’intérieur de l’appareil que les choses s’étaient compliquées pour lui.
Il est ainsi apparu que l’homme n’avait rien à faire là. Relâché peu de temps plus tard, il avait, quelques heures plus tard, tenté de forcer un point de contrôle en salle d’embarquement, avant d’être arrêté dans son élan et placé en garde à vue puis en détention provisoire.
Le Syrien souffre de psychose paranoïaque
Lors de son procès ont été mentionnés les résultats de l’expertise psychiatrique, et ceux-ci d’avoir indiqué que le prévenu souffre de “psychose paranoïaque”. Me Aurélie Tancelin, avocate du Syrien, a même déclaré qu’il a fallu se passer de sa présence à l’audience en raison de l’état pour le moins “compliqué” de son client.
Plus précisément, ce dernier s’est montré “intenable au dépôt”, en refusant ainsi notamment d’échanger avec sa défense et de se rendre à son procès. Il est à noter que la peine prononcée a été bien lourde que ce qu’avait requis le ministère public, soient huit mois de prison ferme.
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