Covid-19 : les niveaux d’anticorps produits sont différents entre les vaccins Pfizer et Moderna

Une nouvelle étude souligne une certaine disparité entre les niveaux d’anticorps produits par le vaccin Pfizer et celui de Moderna.

Après plus de huit mois de campagne de vaccination contre la Covid-19, les études continuent autour des vaccins ainsi que leur efficacité. Alors que les vaccins ARNm de Pfizer-BioNTech et Moderna sont jugés comme étant les plus efficaces contre le virus, une nouvelle étude souligne que les deux solutions ne disposeraient pas de la même réponse immunitaire. En effet, le vaccin Moderna génèrerait plus d’anticorps d’après les premiers résultats.

Des niveaux d’anticorps différents entre les vaccins ARNm contre la Covid-19

Menée dans un centre médical situé en Belgique, cette étude est le résultat de l’analyse de plusieurs prélèvements sanguins effectués avant et après l’administration des vaccins Pfizer et Moderna. Dans les détails, 700 échantillons ont été prélevés sur des individus ayant reçu une injection du vaccin Moderna et 950 du vaccin Pfizer.

Les chercheurs ont ainsi décidé d’analyser les niveaux d’anticorps anti-protéine de pointe spécifiques au virus de la Covid-19, le SARS-CoV-2. Pour commencer, ils ont découvert que suite à une contamination par le virus, les deux vaccins développaient une réponse immunitaire efficace. Cependant, l’une des solutions vaccinales semble plus efficace que l’autre. D’après les résultats obtenus, les scientifiques expliquent en effet que pour un millilitre de sang, le vaccin Moderna générait jusqu’à 3 836 anticorps de plus que celui de Pfizer. De ce fait, l’étude suggère que le vaccin développé par Moderna protège mieux que la solution de Pfizer.

Cependant, cette simple étude ne va pas suffire à affirmer cette première constatation. D’autres recherches doivent bien évidemment être effectuées afin de confirmer ces résultats. Ils sont d’ailleurs fortement à nuancer étant donné que d’autres facteurs importants devraient être pris en compte. Ils citent par exemple les conditions relatives à l’acheminement et au stockage des vaccins, ou encore l’évaluation des autres types d’anticorps contribuant au système de défense de l’organisme. Il se peut donc que certains paramètres non pris en compte puissent faire pencher la balance pour le vaccin Pfizer par exemple.