Covid-19 : le risque de Covid long est divisé par deux grâce à un schéma vaccinal complet
Selon une nouvelle étude, une vaccination complète contre la Covid-19 permettra de réduire de moitié le risque de souffrir d’un Covid long.
Plus d’un an et demi après le début de la pandémie de Covid-19 et après 9 mois de campagne vaccinale, une première étude vient de démontrer que les vaccins actuellement disponibles permettent de grandement réduire le risque de développer une forme grave de la Covid-19. Selon ces nouveaux travaux publiés dans la revue The Lancet Infectious Diseases, un schéma vaccinal complet permettrait de réduire de moitié le risque de Covid long.
Une vaccination protégeant efficacement contre les Covid long
Aujourd’hui, les vaccins contre la Covid-19 ne sont pas des remèdes miracles afin de se prémunir contre le virus. En effet, on sait par exemple depuis un moment que la vaccination ne permet pas de complètement empêcher la transmission du virus. Cependant, elle permet de réduire grandement le risque de développer des formes graves et d’être hospitalisé après avoir été infecté.
D’après une nouvelle étude, les vaccins contre la Covid-19 permettraient, dans le cas d’un schéma vaccinal complet, de réduire de 49 % le risque de contracter une forme longue de la pathologie, soit un Covid long. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs du King’s College de Londres ont analysé les données de la UK ZOE COVID Symptom Study, une étude ayant récolté des informations sur ses participants via une application récapitulant les symptômes et effets indésirables après vaccination.
Les conclusions dévoilées proviennent des données récoltées entre le 8 décembre 2020 et le 4 juillet 2021. Au total, cette période avait permis de recenser les informations autour de 1 240 009 premières doses, et 971 504 secondes doses. Avec l’ensemble de ces informations, l’étude a mis en évidence qu’après une vaccination complète, le risque de souffrir d’un Covid long était réduit de moitié en cas d’infection. De plus, ces personnes entièrement vaccinées avaient un risque réduit de 73 % concernant les hospitalisations et 31 % pour les symptômes aigus. Même si les symptômes sont les mêmes entre vaccinés et non vaccinés, on apprend que ces derniers étaient plus légers et moins fréquemment signalés chez les personnes complètement vaccinées.