Coupure d’électricité: le risque s’éloigne pour le début de l’hiver après les efforts des Français

La centrale nucléaire de Cruas, en Ardèche. Pixabay.com
RTE (Réseau de transport d'électricité) annonce que le risque de coupures de courant en France est moins élevé que prévu initialement.
Avec une baisse de la consommation d’énergie en France de 9.7%* mi-décembre, les importants efforts des Français auront bien une incidence positive puisque RTE annonce que le risque de tensions pour le réseau électrique passe de “élevé” à “moyen”.
Le risque de tensions pour le réseau électrique passe de “élevé” à “moyen”
Selon le directeur exécutif de RTE, Thomas Veyrenc, ‘nous avons absolument les moyens d’éviter les coupures cet hiver’. Dans son rapport, RTE ajoute quand même quelques précautions : “Ce sera sous réserve du maintien des efforts d’économies d’énergie, ces évolutions favorables permettent de réduire le risque pour la sécurité d’approvisionnement en particulier pour le mois de janvier sans pouvoir l’exclure en cas de conditions météorologiques très défavorables“.
Tout dépendra quand même des conditions météorologiques
Si les particuliers ont fourni beaucoup d’efforts, les entreprises également, comme l’indique Thomas Veyrenc : “La baisse de la consommation électrique n’est pas une chimère, elle est réelle et mesurée, elle est répartie entre les particuliers et les entreprises et elle est significative“.
Les entreprises ont fait très attention à leur consommation
En fin de semaine dernière, seulement 40 réacteurs nucléaires (c’est 4 de plus qu’il y a 2 semaines) sur les 56 en France étaient en fonctionnement. Beaucoup sont en maintenance. La consommation de gaz a elle également baissé de 10,5% depuis le 1er août en données corrigées du climat en France (cela est dû en grande partie à l’industrie et à l’arrêt de certains sites de production comme Duralex, par exemple).
La puissance hydraulique électrique fournit par l’eau des barrages est presque redevenue normale, elle pourra donc être utilisée en cas de pic de consommation.
* Par rapport à la moyenne des années précédentes hors crise sanitaire (2014-2019).