Coupe du monde 2022 : six pays auraient demandé à la FIFA que le Qatar soit privé de son organisation
Les six pays ayant récemment rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar auraient demandé à la FIFA que l'organisation de la Coupe du monde de football 2022 soit retirée à Doha.
À moins d’un an de l’ouverture, en Russie, de la Coupe du monde de football 2018, se pourrait-il que l’organisation de l’évènement pour 2022 puisse finalement revenir à une autre nation que le Qatar ? Sa désignation en décembre 2010 avait fait grand bruit, notamment pour soupçons de pots devin et raisons climatiques, avant qu’il ne soit finalement décidé d’une compétition décalée à la fin d’année pour permettre aux joueurs comme aux spectateurs de ne pas être écrasés sous une chaleur extrême.
Le mois dernier, l’Arabie saoudite et ses alliés que sont le Yémen, la Mauritanie, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte avaient décidé de rompre leurs relations diplomatiques avec Doha, officiellement pour ses liens supposés avec le terrorisme et son rapprochement avec l’Iran.
Mondial 2022 retiré au Qatar ? La FIFA dit n’avoir reçu aucune lettre
Des coupures qui avaient soulevé l’interrogation d’une organisation perturbée du Mondial, notamment en ce qui concerne la construction des stades appelés à accueillir des rencontres fin 2022. Ces doutes se voient aujourd’hui possiblement renforcés par l’information, publiée par le site suisse The Local, d’une demande de retrait de l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Les six opposants au Qatar cités plus haut auraient ainsi exprimé cette requête auprès de la FIFA. Pourtant, un porte-parole de cette dernière a fait savoir que “le président de la FIFA [NDLR : Gianni Infantino] n’a pas reçu de telle lettre et n’a par conséquent aucun commentaire à formuler”.
Les autorités de Doha seraient au courant sans avoir été directement informées
On apprend de même, sur la base de propos tenus par une source proche du comité qatari d’organisation de la Coupe du monde 2022, que les autorités du pays sont au courant de la démarche de l’Arabie saoudite et de ses alliés mais qu’elles ne semblent pas, pour l’heure, avoir reçu la moindre missive sur le sujet émanant de ses opposants.