La couche d’ozone est en train de se reconstituer
Cela semble assez incroyable, mais le trou dans la couche au-dessus de l'Antarctique est en train de se résorber. Et les spécialistes estiment qu'il pourra n'être plus qu'un lointain souvenir vers le milieu du siècle.
Des chercheurs britanniques et américains que le fameux trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique est en train de se résorber. Il aurait diminué de 4 millions de km2, soit la surface équivalente à l’Union européenne, peu ou prou.
Et les perspectives de sa disparition totale sont assez optimistes, puisqu’elle pourrait survenir vers 2050.
Trou de la couche d’ozone : l’interdiction des CFC semble efficace
Entre 2000 et 2015, des mesures ont été effectuées tous les mois de septembre pendant le printemps austral, à l’aide de ballons météo et de satellites. Exceptée la fin de l’année dernière, après l’éruption du volcan Calbuco au Chili, la tendance est donc à la baisse. Les auteurs de l’étude parue dans la revue Science observent que les émissions de gaz chlorés, chlorofluorocarbones (CFC) sont encore en train de diminuer.
Ces gaz ont été progressivement interdits depuis l’accord de Montréal en 1987, et les scientifiques pensent qu’elle est en train de porter ses fruits. L’année dernière, le Programme des Nations unies pour l’environnement a remis un rapport dans lequel il estimait que “D’ici à 2030, le protocole de Montréal, adopté par tous les pays, aura évité deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts oculaires et immunitaires sur les humains, et aura aussi protégé la faune et l’agriculture”.
Une source d’inquiétude depuis les années 80
L’ozone, ce gaz situé dans la stratosphère entourant le Terre, est un bouclier naturel contre les rayonnements ultraviolets. Sans cette fine couche, pas de vie sur notre planète. Si le trou a été découvert dans les années 50, ce n’est qu’au milieu des années 80 que le monde apprend que son volume diminue beaucoup, et de l’importance de la pollution qu’il génère.
“Nous avons décidé collectivement, en tant que monde, de nous débarrasser de ces molécules. Nous nous en sommes débarrassés, et maintenant, nous voyons que la planète réagit”, se réjouit l’un des auteurs de l’étude, le Dr Solomon. De quoi donner envie d’en faire encore plus pour le climat, non ?