Les cotons-tiges en plastique bientôt interdits en France
Dans le cadre de la loi Biodiversité, les cotons-tiges en plastique ne seront plus autorisés à la vente en France.
Il fait partie des objets que l’on utilise au quotidien sans vraiment y prêter attention. Le coton-tige, est utilisé non seulement pour le nettoyage des oreilles, mais également le maquillage ou la désinfection des plaies.
Problème, ce petit bâtonnet en plastique fait également partie des déchets polluants les plus retrouvés sur les plages et dans les milieux aquatiques. C’est sans doute la raison qui a poussé le Parlement à voter son interdiction en France à compter du 1er janvier 2020.
Le temps est compté pour les cotons-tiges
Selon l’association Surfrider Foundation Europe qui s’est exprimée aujourd’hui dans les colonnes du journal Le Parisien, 16 226 bâtonnets de cotons-tiges en plastiques ont été retrouvés dans les rivières ou sur les plages européennes en 2015. Un phénomène dû à la négligence de nombreuses personnes qui ont pris le mauvais réflexe de jeter les cotons-tiges utilisés dans les toilettes. Ces derniers se retrouvent alors en pleine nature lorsque les réseaux de traitement des eaux débordent en cas de fortes pluies.
C’est pourquoi, dans le cadre de la loi Biodiversité adoptée le 20 juillet dernier, la vente de cotons-tiges en plastiques sera interdite en 2020.
Des alternatives biodégradables
Les industriels ont anticipé cette interdiction et de nouveaux bâtonnets entièrement biodégradables sont déjà en cours de développement. Certains groupes proposent par exemple un coton-tige 100 % biodégradable en papier à base de cellulose, d’autres optent pour des versions réutilisables ou du bois.
Les cotons-tiges ne sont pas les seuls produits de beauté et d’hygiène à subir cette interdiction. Les produits exfoliants à base de microbilles en plastique sont également concernés, ces dernières étant rejetées en pleine mer et absorbées en grande quantité par les poissons et autres mammifères marins. Leur interdiction entrera en vigueur dès le 1er janvier 2018.