Côtes-d’Armor : un chien abattu par un policier municipal, la mairie plaide la légitime défense
Lundi à Loudéac, dans les Côtes-d'Armor, un policier municipal a abattu un chien qui aurait chargé son collègue et lui avec un autre animal. Si la mairie plaide la légitime défense, le propriétaire de la bête abattue assure qu'elle n'était pas du genre à être violente.
Les faits se sont produits lundi après-midi à Loudéac, dans les Côtes-d’Armor, et plus précisément au lieu-dit La Normandie. Il était vers 15h00 quand un policier municipal a abattu un chien de race American Staffordshire. Si, dans un premier temps, il avait été communiqué sur la toile que l’animal avait été atteint d’une balle dans la tête et qu’il ne témoignait alors pas d’une attitude agressive, la mairie aura dressé une toute autre version.
Une réaction qui se voulait quasi-nécessaire suite à la mise en cause de la police municipale par quantité d’internautes. Mardi soir, le maire de la commune Bruno Le Bescaut est ainsi revenu “sur les circonstances des faits, qui ont suscité beaucoup d’incompréhension, et parfois d’agressivité”.
Chien abattu par la police : “sans muselière” et “agressif” selon la mairie
Cité par Le Courrier Indépendant, l’élu déclare que “ce jour-là, la police municipale est intervenue à la demande de riverains menacés par deux chiens dangereux dans leur propriété”. L’un deux, Heden, s’était échappé de son enclos et se trouvait depuis avec une chienne de même race.
Et le maire de poursuivre : “Les animaux, hors de la propriété de leur maître, sans muselière, ont adopté un comportement agressif, gueule ouverte à l’encontre des agents présents et des riverains. Ils ont chargé les policiers qui se sont retrouvés acculés et sans aucun moyen de replis ou autre moyen de défense pour se protéger. Cette attaque simultanée des deux chiens a nécessité l’usage de l’arme d’un des deux agents qui a abattu l’un des deux chiens, le second prenant la fuite.”
“C’était un nounours”, assure le maître de l’animal
La mairie estime qu’il s’agissait là de l’unique moyen pour les policiers de neutraliser et de se protéger des deux chiens en même temps. Au moment des faits, le propriétaire d’Heden était à son travail. Difficile pour lui de croire aux faits énoncés puisque son animal était été classé “niveau 1” sur l’échelle de l’agressivité :
“Ce chien, Heden, c’était un nounours. Mon fils de trois ans pouvait rester seul à jouer avec lui pendant des heures…” Une instruction judiciaire a été lancée pour notamment retrouver le second chien que le maître du premier American Staffordshire détenait apparemment en toute illégalité.
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