Côtes-d’Armor : le serial-killer de lapins pourrait être un chien
Des traces de morsures retrouvées sur les derniers lapins victimes du tueur relancent la piste de l’acte perpétré par un animal.
Depuis plusieurs semaines, les habitants de la région de Minihy-Tréguier, dans les Côtes-d’Armor, vivent dans l’angoisse. Une centaine de lapins appartenant à des particuliers a en effet sauvagement massacré en l’espace de plusieurs semaines. Alors que beaucoup pensaient à l’œuvre d’un déséquilibré, il se pourrait finalement que le serial-killer soit en fait un chien.
Des cadavres avec des traces de morsures
Alors que plusieurs séries de meurtres de lapins avaient frappé Minihy-Tréguier et ses environs, 7 nouveaux cadavres avaient été découverts ce mardi. Comme à chaque fois, les animaux se trouvaient dans leurs clapiers lorsqu’ils ont été attaqués.
Cependant, une autopsie réalisée sur les cadavres a permis de déterminer que dans le cas présent, les victimes présentaient des traces de morsures qui semblent provenir « d’un carnivore » selon nos confrères du Télégramme.
La surprise des propriétaires
Cette thèse de l’attaque d’un animal, probablement un chien, avait longtemps été écartée, car selon les propriétaires victimes du tueur en série, les clapiers ne pouvaient pas être ouverts sans intervention humaine.
Pour valider leur théorie, les enquêteurs de la gendarmerie demandent aux propriétaires de lapins de mettre en place des systèmes de fermeture des clapiers qui permettrait « d’écarter ou affirmer une action humaine ».