Côtes-d’Armor : 9 mois ferme après avoir séquestré sa compagne et insulté les gendarmes
Mardi, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc a condamné un homme de 31 ans à neuf mois de prison ferme pour avoir, le week-end dernier à Saint-Quay-Portrieux, séquestré sa compagne et insulté les gendarmes venus intervenir.
Les faits se sont produits le week-end dernier, dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 août. Alors que venait de s’achever la soirée célébrant le départ de la Solitaire du Figaro, à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d’Armor), un homme de 31 ans a fait des siennes. Les gendarmes ont été alertés par des voisins, relaie Ouest-France, qui entendaient le trentenaire casser des objets chez lui et en balancer par la fenêtre.
Il aurait séquestré sa compagne qui souhaitait quitter le logement
Quad les militaires sont arrivés sur les lieux, l’individu qui leur faisait face était manifestement en état d’ivresse. Assis sur la rambarde de son balcon, il a nargué les autorités et les a également insultées. Cet individu s’était en fait enfermé chez lui où il séquestrait sa compagne. Il n’aurait ainsi pas apprécié que cette dernière souhaite quitter le logement. Les gendarmes ont appelé en renfort le PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), et le trentenaire d’avoir été interpellé avec difficulté alors qu’il avait fui par les toits.
La consommation d’alcool lui fait “péter les plombs”
Admis à l’hôpital, le suspect s’y est vu administrer des calmants. Il se serait retrouvé dans cet état d’excitation intense par sa consommation d’alcool, laquelle le fait ainsi “péter les plombs”, et par la rencontre avec une patrouille de gendarmerie alors qu’il quittait son lieu de travail. Il se trouve que quelques jours plus tôt, les militaires s’étaient déjà déplacés chez lui pour obtenir sa signature sur une amende. Mardi, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc l’a condamné à dix-huit mois de prison dont neuf ferme. Le prévenu, lequel s’est vu reprocher un “refus de l’autorité”, aura également à indemniser un gendarme à hauteur de 300 euros.