Côtes-d’Armor : 4 jeunes filles percutées par une voiture alors qu’elles allaient monter dans le car scolaire
Mardi matin à Saint-Vran, dans les Côtes-d’Armor, 4 adolescentes de 12 à 15 ans ont été percutées par une voiture alors qu'elles s'apprêtaient à monter dans le car scolaire. Les premiers éléments de l'enquête semblent s'accorder sur un conducteur ébloui par le soleil.
Les faits se sont produits tôt, mardi matin, à Saint-Vran, dans les Côtes-d’Armor. Il était vers 7h30 et quatre adolescentes de 12 à 15 ans, deux paires de sœurs, s’apprêtaient à monter dans le car scolaire au lieu-dit le Bodeuc. Une zone ne comportant pas d’abri-bus.
C’est alors, rapportent nos confrères de Ouest-France, qu’une voiture est venue percuter ces jeunes filles. Les quatre victimes ont été notamment blessées aux membres inférieurs, et deux d’entre elles sont apparues plus sérieusement touchées (urgence relative). Toutes ont été évacuées au centre hospitalier du Centre-Bretagne à Pontivy.
4 ados percutées par une voiture : 24 pompiers mobilisés
Un conséquent dispositif de secours a été mis en place, avec ainsi la sollicitation de 24 pompiers, incluant six ambulances, provenant de Loudéac, Merdrignac, Moncontour, Plémet, Plénée-Jugon, Plumaugat, Saint-Méen-le-Grand et La Trinité-Porhoët. La maire de Saint-Vran Évelyne Gaspaillard s’est de même rendue sur place pour rejoindre des parents, nous précise-t-on.
Environ deux heures après ce qui semble un accident, la circulation a été de nouveau autorisée.
Le conducteur aurait été ébloui par le soleil
Une cellule de soutien psychologique a été mise en place au collège privé de Merdrignac, où sont scolarisées les quatre adolescentes. La plupart des enfants installés dans le car se rendaient au collège public de la commune, un établissement où une semblable cellule les attendait également.
Une enquête a depuis été ouverte par la gendarmerie. Il a depuis été établi que la voiture roulait dans le sens contraire à celui du car, et qu’une fois arrivée à son niveau, elle se serait déportée sur la droite, où était stationné le poids lourd. Le conducteur de la voiture, en état de choc, ne roulait pas à une vitesse excessive selon les gendarmes. Il n’était pas non plus sous l’emprise de l’alcool. Les premiers éléments de l’enquête semblent s’accorder sur un automobiliste qui aurait été ébloui par le soleil.