Côte d’Azur : L’acheteur de la villa de Pablo Picasso risque l’expulsion pour défaut de paiement
L’homme qui a remporté la vente aux enchères du mois dernier n’a pas honoré une dette de l’ancien propriétaire. La vente pourrait être cassée pour ce motif.
20 millions d’euros : c’est le montant de l’enchère qui a permis à un homme d’affaires néo-zélandais d’origine sri-lankaise de s’adjuger la dernière maison de Pablo Picasso à Mougins (Côte s’Azur) lors d’une vente aux enchères donnée au tribunal de grande instance de Grasse.
Deux mois plus tard, le nouveau propriétaire risque de se voir dessaisir de son bien, car il n’a toujours pas payé son dû.
Une semaine avant l’annulation de la vente
Ce sont nos confrères de France Bleu Azur qui révèlent l’information. C’est le 12 octobre dernier que le mas de Notre-Dame-de-Vie avait été vendu à cet homme d’affaires. C’est l’avocat de la banque créancière, qui avait consenti un prêt à l’ancien propriétaire (un particulier originaire des Pays-Bas) de la maison pour y faire des travaux, qui s’est manifesté, car il n’a pas recouvré sa créance.
L’acheteur va donc se voir notifier l’obligation de régler cette créance dans un délai d’une semaine, au risque d’être expulsé de la villa et de voir la vente cassée.
Une nouvelle enchère ?
Si une telle situation se produit, la villa pourra être remise en vente aux enchères dans quatre mois.
Le mas de Notre-Dame-de-Vie, qui s’étend sur une surface habitable de 2000 m2, est connu comme la dernière demeure de Pablo Picasso qui en était devenu le propriétaire en 1961. La fille de l’artiste, qui en avait hérité, l’avait revendu en 2007 à l’ancien propriétaire néerlandais qui n’a pas honoré sa dette.