Corse : 68 euros d’amende pour avoir jeté des couches usagées par la fenêtre de sa voiture
Le 15 août dernier en Corse, une automobiliste a jeté par la fenêtre de sa voiture des couches pour bébé usagées. Un acte commis devant une patrouille de gendarmes qui l'a alors verbalisée.
Dans un contexte environnemental de plus en plus pressant et pesant, il était déjà devenu difficile de concevoir que l’on puisse jeter par terre et laisser traîner des emballages divers. Cette histoire vient placer la barre à un niveau supérieur. Elle nous a été racontée dimanche par la gendarmerie de Corse sur sa page Facebook, puis repérée entre autres par RTL.fr. Les faits remontent au jeudi 15 août dernier et se sont plus précisément déroulés en Haute-Corse.
En Haute-Corse, des couches usagées jetées devant une patrouille de gendarmes
Les gendarmes de Ponte-Leccia Morosaglia ont ainsi observé une automobiliste en train de jeter non pas une, mais plusieurs couches usagées pour bébé par la fenêtre de sa voiture. Il était vraisemblablement question là d’une urgence de changer l’enfant présent dans le véhicule. Ses occupants n’entendaient cependant pas poursuivre leur route aux côtés de couches pleines. Sauf que les gendarmes leur ont signifié qu’ils étaient là en infraction de la loi. Le conducteur et ses passagers sont ainsi non seulement “repartis avec leurs déchets”, mais ils ont également écopé d’une amende de 68 euros, soit “le montant de la contravention de 2e classe qui leur a été relevée.”
[ À MÉDITER ]Les déchets, c’est dans la poubelle … pas dans la nature !Le 15 août dernier, la passagère d’un…
Publiée par Gendarmerie de Corse sur Dimanche 25 août 2019
Tous les déchets sont égaux quand jetés par la fenêtre d’un véhicule
En réponse à cette publication, plusieurs internautes ont estimé que la verbalisation n’avait pas été suffisamment salée au regard de la faute. Les militaires rappellent au passage que “plus généralement tout déchet jeté par la fenêtre d’un véhicule est passible de la même amende”. Autrement dit, qu’il s’agisse d’une couche sale, d’une canette de soda ou de l’emballage d’un paquet de bonbons, la loi ne fait pas de distinction dans ce cadre précis.