Copé : L’affaire du pain au chocolat fait le buzz
Jean-François Copé fait le buzz avec l’histoire des pains au chocolat. Les réactions ont été nombreuses et la polémique s’est instantanément lancée. C’est lors de son meeting à Draguignan qu’il a prononcé une phrase qui a déclenché la colère de certains Français.
Lors de son discours, Jean-François Copé a déclaré qu’il y avait « des quartiers où les enfants ne peuvent pas manger leur pain au chocolat, car c’est le ramadan ». À cet instant les réactions sont multiples. Certains lui donnent raison, mais d’autres dénoncent une forme d’extrémisme. Il rétorque immédiatement sur son compte Twitter « Je ne me laisserai jamais traiter d’extrémiste, car je dénonce une réalité que vivent certaines familles ». Ce n’est pas la première fois que cette phrase est utilisée par le politicien puisque dans son livre paru le 3 octobre il mentionne également l’histoire du pain au chocolat. Le patron de l’UMP déclare dans son Manifeste pour une droite décomplexée « Jamais je ne me résignerai face à la volonté d’extrémistes qui cherchent à imposer leur domination sur certains de nos quartiers, en se réclamant de l’islam ».
Jean-François Copé estime que des élèves et des parents ont été traumatisés à la sortie de l’école. Des bandes de jeunes avaient arraché les goûters, car c’était le ramadan. Il explique dans son livre que ces élèves se prenaient « pour une brigade iranienne de promotion de la vertu ». Les réseaux sociaux permettent désormais aux hommes politiques de débattre. Ainsi, le futur premier secrétaire du PS, Harlem Désir a déclaré sur son compte « Monsieur Copé se ridiculise avec son histoire de pain au chocolat. Le congrès UMP n’excuse pas de brader cyniquement toute dignité républicaine ».
Les propos de Copé ne font pas l’unanimité à droite. Sur RTL, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault a dénoncé sa méthode puisque ce n’est « pas en stigmatisant, en diabolisant, qu’on sortira des problèmes de la France ». Les paroles n’ont pas été acceptées, mais le concept est tout de même plébiscité puisque le Premier ministre estime qu’il y a encore du travail pour que tout le monde vive ensemble dans cette société.