Conséquence de la canicule, la Méditerranée est en surchauffe
D’après les premières températures enregistrées, la Méditerranée serait en surchauffe pour un mois de juillet. Un phénomène inconfortable pour les vacanciers, mais pas seulement.
Attention, ça chauffe ! Des températures record ont été enregistrées pour ce mois de juillet en Méditerranée. La mer affiche un mercure entre 26 et 28 degrés, alors qu’il ne devrait pas dépasser les 25 degrés en cette période indique BFM TV. En cause : la canicule qui s’est abattue sur l’ensemble du territoire ces derniers jours. La barre des 45 degrés a même été franchie pour la première fois en France vendredi 28 juin dans le Gard. Ce coup de sirocco, digne d’un mois d’août, est loin de ravir les premiers vacanciers.
Une surchauffe qui favorise le pullulement des bactéries
Au-delà de l’inconfort à la baignade, ces températures peuvent nuire à la santé. “Plus l’eau est chaude, plus vous risquez d’avoir un pullulement de toutes ces bactéries qui font qu’en théorie, une plage doit être fermée”, explique le journaliste de BFM TV Frédéric Denhez. Par ailleurs, les vacanciers sont davantage exposés au choc thermique lorsque l’eau est chaude.
Le 28 juin, journée d'une chaleur exceptionnelle,13 stations d'observation en #France ont battu le record de température de 44,1°C (08/2003). Gallargues-le-Montueux (Gard, sud du pays) a atteint 45,9°C.➡https://t.co/yGXFnbXoeD @meteofrance @EKMeteo via @WMO #ChangementClimatique pic.twitter.com/mDpZWDNU34
— ONU Climat (@CCNUCC) July 2, 2019
Une faune en danger
Enfin, cette surchauffe de la Méditerranée est d’abord dangereuse pour la faune. Plus les espèces vivent en profondeur, plus elles sont habituées à des températures basses. Si le mercure grimpe, elles risquent de ne pas résister et mourir. Mais ce phénomène peut également attirer de nouveaux visiteurs. “La Méditerranée de l’est commence par être colonisée par des espèces de la mer Rouge, donc on a une mer qui se tropicalise”, conclut le journaliste de BFM TV. Le réchauffement climatique n’a donc pas fini son œuvre.