Conflit en Ukraine : hausse significative des demandes de comprimés d’iode
Même si la guerre en Ukraine est à plus de 2000 kilomètres de la France, les inquiétudes naissent alors que nous sommes déjà fatigués par la pandémie de Covid-19.
Depuis le début du conflit en Ukraine et en cas d’accident nucléaire, les pharmacies voient de plus en plus de clients se renseigner sur les pastilles d’iode (iodure de potassium) qui servent à protéger la thyroïde de la radioactivité.
Un usage très réglementé
En France, l’usage de pastilles d’iode est très réglementé puisqu’il y a de vrais risques pour la santé en cas d’usage inadéquat et non approprié. Le ministère des Solidarités et de la Santé rappelle qu’il n’est pas nécessaire de se fournir en comprimés d’iode puisque la situation est surveillée par les autorités sanitaires (l’ASN, l’IRSN ainsi que l’AIEA).
Des véritables risques pour la santé
Rassurez-vous, la France dispose de stock suffisant de comprimés d’iode et les stocks de l’Etat permettraient une distribution de comprimés à l’ensemble de la population en cas d’urgence, via des réseaux de distributeurs présents dans tous les départements. Rappelons que pour être efficace, les pastilles d’iode doivent être ingérées quelques heures avant le passage des particules et gaz radioactifs et au plus tard dans les 8 heures.
Les consignes seront données par les préfets
En cas d’accident, les consignes seront données par les préfets par tous les moyens actuels radio, presse, télévision, véhicules avec haut-parleur, web, Etc.
A ce jour, la distribution d’iode n’est réservée qu’aux personnes qui résident dans un rayon de 20 kilomètres autour de l’une des 19 centrales nucléaires françaises. Sur franceinfo, l’inspecteur en chef à l’ASN (autorité de Sûreté Nucléaire), Christophe Quintin, rassure : “Si l’accident nucléaire se produit à l’étranger, on a le temps de le voir venir.“