Commotion cérébrale : les footballeuses seraient plus à risque d’en souffrir
Une nouvelle étude vient de souligner que les femmes auraient davantage de risque de souffrir d’une commotion cérébrale.
Le risque de souffrir de commotions cérébrales serait plus important chez les femmes. C’est en tout cas ce que vient de conclure une étude, relayée récemment par le Daily Mail et publiée dans la revue Physical Therapy in Sport. Des chercheurs néo-zélandais sont en effet venu souligner que les footballeuses avaient un risque plus important de souffrir de commotions cérébrales que les hommes. Cela serait notamment dû à un cou plus faible et une moins bonne conscience visuelle.
Des risques plus importants chez les footballeuses
Dans les détails, les chercheurs de l’Université d’Otago (Nouvelle-Zélande) ont identifié que la force du bas du cou, les différences hormonales et une moins bonne conscience visuelle augmentent le risque de commotions cérébrales chez les footballeuses recevant un ballon avec la tête.
Pour arriver à cette conclusion, 25 études ont été examinées par les chercheurs. Ces dernières concernaient les taux de commotions cérébrales liées au sport chez les enfants et les joueuses adultes, de niveau amateur et professionnel. Parmi ces dernières, cinq soulignaient que les femmes pratiquant le football avaient moins de tours de cou et un cou plus long que les hommes.
Une autre étude a soulevé que les femmes avaient un cou 50 % plus faible que chez les hommes. En plus de cela, l’équipe responsable de cette étude a montré que les commotions cérébrales apparaissaient dans 66,7 % des cas durant les premiers jours des menstruations ou les jours suivants les règles.
Face à ces résultats, les auteurs déclarent que « les changements de règles spécifiques au sexe pourraient être un outil utile de prévention des commotions cérébrales pour les joueuses de football ». Les commotions de la majorité des sportifs disparaissent tout de même, mais le risque de séquelle augmente au fur et à mesure de chocs répétés.
De précédentes études ont déjà montré que diriger un ballon de la tête au football à plusieurs reprises pouvait provoquer de mini-commotions cérébrales. Ces dernières peuvent ainsi augmenter le risque de démence plus tard dans la vie.