Commerce extérieur : un déficit moins prononcé que prévu grâce à Airbus ?
Selon les chiffres publiés par les Douanes, le déficit commercial français a enregistré un recul de plusieurs millions d'euros en février.
L’année a plutôt bien démarré dans le secteur du commerce extérieur français. On apprend en effet, via les chiffres des Douanes, que le déficit commercial de l’Hexagone a été de 3,45 milliards d’euros en février, contre 3,71 milliards le mois précédent.
Un résultat que nos confrères des Échos expliquent par deux facteurs. Le premier se situe au niveau de la facture énergétique, moins lourde. Le déficit énergétique est en effet passé de 2,42 milliards d’euros en janvier à 2,28 milliards en février. Les Douanes nous font savoir que “pour le pétrole brut, la baisse des prix se poursuit, toutefois de façon nettement moins prononcée que le mois dernier, et les volumes acheminés se réduisent un peu”.
Déficit commercial de la France : Airbus rapporte davantage en février
On apprend de même que le “repli concerne la plupart des fournisseurs à l’exception notable du Kazakhstan […] et, dans une moindre mesure, de l’Arabie saoudite”. Le second facteur concerne quant à lui des ventes notables à l’international, en particulier celles d’Airbus. 2,29 milliards d’euros ont ainsi été dégagés de ces transactions en février, alors qu’en janvier et pour le même nombre d’appareils exportés (23), n’avait été récolté “qu'”1,73 milliard d’euros.
Des exportations plus fortes que les importations
L’autorité ajoute qu’en février, “les exportations reprennent plus nettement que les importations”. Et en regardant le déficit commercial de la France avec les pays n’appartenant pas à l’Europe, on constate une augmentation résultant en un chiffre de 2,6 milliards (contre 2,2 milliards en janvier). Un recul est cependant observé avec les autres pays de l’Union européenne (1,7 milliard contre 2,78 milliards), de même qu’avec la zone euro (2,6 milliards contre 3,3 milliards). Enfin, le déficit de 2014 a été révisé à la hausse est est désormais estimé à 53,6 milliards d’euros (contre 53,5 milliards précédemment).