Combien Google perd-il d’argent par an avec le bouton « J’ai de la chance » ?
Parce qu'offrant d'être dirigé(e) sur un seul résultat de recherche, le bouton "J'ai de la chance" présent sur la page d'accueil de Google a déjà fait perdre quantité d'argent au géant américain.
C’est une page que l’on pourrait presque reproduire de mémoire. Celle accueillant les internautes souhaitant passer par le moteur de recherche Google pour être renseignés sur tel ou tel sujet. Mais connait-on cette page d’accueil si bien que cela ? Pour beaucoup, elle se limite à un long cadre dans lequel tout un chacun est invité à taper l’objet de sa recherche. Un clic en dessous plus tard, et une liste de résultats ne tarde pas à apparaître.
« J’ai de la chance » : pour une recherche Google ciblée
Le bouton « Recherche Google » n’est toutefois pas le seul proposé. Juste à côté, on peut ainsi cliquer sur « J’ai de la chance ». La plate-forme n’explique pas clairement en quoi ce second bouton se différencie du premier, mais voici en quoi il consiste : ce bouton dirige automatiquement sur le premier résultat de recherche, sans passer par une autre page de Google.
Un bouton qui permet d’autres choses
On notera que rester sur le bouton « J’ai de la chance » sans cliquer dessus a pour effet de changer l’inscription de manière aléatoire. « Je veux jouer », « Résultats artistiques », ou encore « Je veux des doodles », il existe plusieurs variations, mais il convient de préciser qu’elles ne prennent aucunement en compte le ou les mots tapés dans le cadre de recherche.
Plus d’une centaine de millions de dollars perdus par an
Dans un entretien daté de 2017 et rapporté par Marketplace, on apprenait que le bouton « J’ai de la chance » faisait perdre beaucoup d’argent à Google, car ne dirigeant pas les internautes sur des pages renfermant des publicités. Tom Chavez, à la tête de l’entreprise Rapt, aidant à déterminer la valeur de l’espace publicitaire sur une page web, indiquait que chaque année, Google perdait 110 millions de dollars à cause de ce bouton. Marisa Mayer, vice-présidente de Google, avait peu avant révélé que la fonction n’était utilisée que dans moins d’1% des recherches.