Colombie : un galion espagnol disparu en 1708 refait surface
La Colombie dit avoir retrouvé l'épave d'un galion espagnol disparu il y a plus de 300 ans au large de Carthagène. Le vaisseau pourrait d'ailleurs renfermer un trésor.
En 1708, période pendant laquelle la guerre de Succession d’Espagne faisait rage en Europe, le San José, navire appartenant à la flotte du roi Philippe V, sombrait au large de Carthagène durant une bataille contre l’Angleterre. Plus de trois siècles plus tard, l’épave du galion vient d’être retrouvée.
C’est en tout cas ce que vient d’affirmer Juan Manuel Santos, président de la Colombie, sur le réseau social Twitter : « Grande nouvelle : nous avons trouvé le Galion San José ! Je vous donnerai les détails demain lors d’une conférence de presse à Carthagène. » Des détails qui devraient logiquement concerner le lieu précis de la découverte ainsi que la possible présence d’un trésor à l’intérieur du navire.
Galion espagnol retrouvé par la Colombie : un trésor à l’intérieur ?
MYTF1News évoque ainsi l’hypothèse que les soutes du galion renferment une quantité non négligeable d’or (11 millions de pièces), de pièces d’argent et d’émeraudes. Au total, la valeur de ce trésor présumé serait estimée à un milliard de dollars, soit quelque 920 millions d’euros. Il n’est également pas improbable que l’annonce de cette découverte amène la Sea Search Armada (SSA), entreprise basée aux États-Unis, à rappeler un fait supposé vieux de plus de trente ans.
Gran noticia: ¡Encontramos el Galeon San José! Mañana daré los detalles en rueda de prensa desde Cartagena.
— Juan Manuel Santos (@JuanManSantos) December 4, 2015
La Sea Seach Armada amenée à réclamer son bien présumé ?
En 1981, cette société spécialisée dans la recherche de trésors engloutis avait ainsi affirmé avoir localisé l’emplacement où le San José avait sombré. Et bien que la justice américaine ait statué, en 2011, en faveur de la Colombie quant à la désignation du propriétaire du galion, les deux parties semblent toujours apparaître en désaccord sur la question.