Colombie : découverte d’une nouvelle espèce de mygale
Une nouvelle espèce de mygale appelée Kankuamo marquezi vient d'être découverte dans le nord de la Colombie. Et de présenter une différence notable par rapport aux autres types de tarentules existants.
Alors qu’en juin 2011, on comptait 2.651 espèces de mygales, une nouvelle vient d’être découverte dans le nord de la Colombie. Et celle-ci de présenter une différence notable par rapport aux autres types de tarentules existants à ce jour. En effet, alors que la plupart des mygales se défendent en projetant des pointes, la Kankuamo marquezi attaque directement au contact.
Par voie de courriel, le biologiste officiant à l’Université de la République d’Uruguay Carlos Perafán a commencé par expliquer au New York Times que “les poils urticants sont utilisés en tant que moyens de défense contre les ennemis naturels”.
Kankuamo marquezi : une espèce de mygale qui attaque au contact
Et d’ajouter, concernant la nouvelle espèce découverte, que “ces poils sont différents de ceux recouvrant le corps des mygales parce qu’elles [NDLR : les Kankuamo marquezi] disposent d’une pointe pénétrante, ce qui permet au poil de rentrer dans la peau ou des membranes muqueuses et de causer des irritations.”
Avant cette découverte, les scientifiques avaient identifié six types de poils urticants, et le septième observé de représenter le second à être utilisé au contact comme moyen de défense. Le biologiste a poursuivi en indiquant que cette nouvelle découverte tend à soulever des interrogations quant aux pressions évolutives exercées sur les mygales dans le développement de leurs pointes inférieures.
Un moyen atypique de reproduction
Il n’est toutefois pas seulement question d’une nouvelle espèce ici. En effet, les chercheurs se sont aperçus que le mâle n’avait pas de pénis dans le sens premier du terme. Le transfert de semence chez la femelle s’effectue plutôt par le biais de simili-ampoules, situées sur le bout des pattes avant du mâle.
Précisons pour finir que le nom Kankuamo marquezi a été donné à cette espèce en hommage aux indigènes résidant dans la montagne de Santa Marta, lieu de la découverte.