Cœur : les tempêtes solaires augmenteraient le risque d’infarctus
D’après une récente étude, le risque d’infarctus du myocarde augmenterait à la suite d’une tempête solaire.
L’activité du soleil n’est pas sans conséquence sur notre santé. Plus précisément, les tempêtes solaires et éruptions solaires auraient des effets sur notre cœur. Pour rappel, ce phénomène se définit par la libération soudaine d’énergie à la surface du Soleil durant quelques minutes à dizaines de minutes, sous forme de matière énergétique et d’ondes électromagnétiques.
Une récente étude publiée dans la revue Science of The Total Environment a en effet, démontré que les tempêtes solaires entraineraient une dérégulation de la fréquence cardiaque, augmentant ainsi le risque d’infarctus du myocarde.
L’effet des tempêtes solaires sur le cœur
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs américain et suédois ayant mené cette étude ont évalué évaluer l’impact de l’activité solaire et géomagnétique ainsi que des perturbations géomagnétiques intenses sur la variabilité de la fréquence cardiaque de 809 hommes âgés en moyenne de 75 ans.
Les résultats montrent ainsi la découverte d’« un effet quasi immédiat de l’indice K planétaire continu et plus élevé sur la réduction de la variabilité de la fréquence cardiaque pour des expositions jusqu’à 24 h avant l’enregistrement de l’électrocardiogramme ». Clairement, cela signifie que l’activité solaire et géomagnétique augmente les risques de souffrir d’un infarctus du myocarde.
Surnommée généralement la crise cardiaque, cette situation survient suite à « la destruction partielle du muscle cardiaque, due à l’obstruction d’une artère qui alimente le cœur en sang, et donc en oxygène », explique l’Inserm. En France, 80 000 personnes en souffrent chaque année. À noter, les associations étaient similaires après que les polluants atmosphériques pendant la fenêtre d’exposition précédant l’événement aient été pris en compte.
En conclusion de cette étude, les chercheurs ont déclaré : « Il s’agit de la première étude à démontrer les effets négatifs potentiels de l’activité géomagnétique sur la variabilité réduite de la fréquence cardiaque dans une grande cohorte épidémiologique sur une période prolongée, ce qui peut avoir des implications cliniques importantes parmi différentes populations ».