Cœur : le fait de dîner à des heures différentes augmenterait le risque d’AVC
Selon une nouvelle étude, un risque d’AVC plus important a été identifié chez les personnes ne dînant pas à la même heure chaque soir.
Les habitudes de vie peuvent influencer notre santé. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Nutrients et menée par des chercheurs japonais, vient d’ailleurs d’établir un lien entre l’horaire du dîner ainsi que la survenue de certains types d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les résultats montrent en effet que les personnes dînant à des horaires irréguliers avaient un risque accru de mortalité par AVC hémorragique.
Mieux vaut manger à la même heure chaque soir
En début d’étude, les chercheurs rappellent que « les données sur le rôle de l’heure du souper dans le développement des maladies cardiovasculaires sont limitées ». Ils ont ainsi recruté 28 625 hommes et 43 213 femmes âgés de 40 à 79 ans en bonne santé cardiovasculaire afin de mener un essai clinique étudiant le lien entre les heures du dîner et les risques de décès liés aux accidents vasculaires cérébraux.
Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont divisé le panel de participant en trois groupes : un dînant avant 20 heures, un après 20 heures et un à des horaires irréguliers. Après 19 ans de suivi, les chercheurs ont identifié 4 706 décès causés par des maladies cardiovasculaires. « Nous avons constaté que l’adoption d’un horaire de dîner irrégulier par rapport au dîner avant 20 h 00 était associée à un risque accru de mortalité par AVC hémorragique », précisent les auteurs. Les résultats ne font cependant pas de liens significatifs entre l’heure du dîner et le risque de mortalité pour d’autres types d’AVC, de pathologies cardiovasculaires ou encore de coronaropathie.
À titre d’information, l’accident vasculaire cérébral hémorragique représente 15 % des cas d’AVC, contre 85 % pour l’AVC ischémique. Ce type d’AVC est généralement causé par une rupture d’anévrisme, soit le fait que l’artère du cerveau se rompt. À noter, il peut aussi être causé par des troubles de la coagulation ou des crises d’hypertension.