Clermont-Ferrand : L’étudiant se fait passer pour un prof afin de voler les sujets d’un examen
Un étudiant a réussi à se procurer les sujets d’un examen d’entrée à l’École des Avocats en se faisant passer pour un professeur. La supercherie a été découverte par l’Université de Clermont-Ferrand. L'étudiant a finalement été condamné.
Mise à jour du 7 avril 2017 : L’étudiant a finalement été condamné le 6 avril 2017 à 3 ans de prison avec sursis, 500 euros d’amende et 500 euros de remboursement de frais de justice
Il s’en est fallu de peu pour que le plan se déroule sans accroc pour cet étudiant en droit à l’Université de Clermont-Ferrand. Pour récupérer les sujets d’un examen qu’il devait passer chez l’imprimeur, le jeune homme a tenté de se faire passer pour un professeur. Il s’est finalement fait attraper par l’Université.
Il contacte l’imprimerie
Ce sont nos confrères de France Bleu Pays d’Auvergne qui détaille le culot de ce jeune homme. C’est en septembre 2015 que le jeune étudiant a commis son méfait. À cette époque, plutôt que de réviser le programme en entier, ce dernier décide de se procurer les sujets coûte que coûte.
Pour cela, il élabore un plan plutôt ingénieux, contacter directement l’entreprise qui imprime les sujets en se faisant passer pour un professeur. Dans un premier, il prétexte être nouveau à la faculté afin de demander à l’imprimeur de lui montrer le fonctionnement du système de reprographie. Il obtient un rendez-vous pendant lequel il parviendra à se procurer les sujets, indiquant qu’il y a quelques corrections à effectuer sur ces derniers. Il repart avec les précieux sujets de l’examen d’entrée à l’École des Avocats.
L’Université découvre l’arnaque
Malheureusement pour lui (et heureusement pour l’équité de l’épreuve), l’Université a eu vent de l’affaire et a pu modifier les sujets d’examens au dernier moment.
L’étudiant en question a été convoqué et a été interdit d’intégrer tout établissement public d’enseignement supérieur. Une sanction dont il a fait appel.
Mais la justice c’est également emparé du dossier et ce dernier risque désormais une amende, des travaux d’intérêt général, et même une peine de prison avec sursis. L’Université a également réclamé 5000 euros au titre de dommages et intérêt.