Cigarette électronique : l’OMS favorable à son interdiction pour les mineurs
Pour l'Organisation mondiale de la Santé, la e-cigarette représente de "graves menaces" pour les mineurs, et recommande son interdiction.
Pour l’ONU, et tout particulièrement l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la cigarette électronique n’est pas la bienvenue dans l’univers des mineurs. Aujourd’hui, estimant qu’elle constitue de “graves menaces” pour ce jeune public, elle recommande son interdiction pure et simple.
Les experts à l’origine de cette forte préconisation vont encore plus loin, en se prononçant sur une interdiction étendue aux lieux publics clos “surtout là où il est interdit de fumer, jusqu’à ce qu’il soit prouvé que la vapeur expirée n’est pas nocive pour les tiers”. En outre, il est demandé aux gouvernements de procéder au retrait des distributeurs automatiques présents “presque partout”.
Pour l’OMS, qui prépare la 6ème conférence des parties à la convention-cadre de la lutte anti-tabac qui aura lieu à Moscou en octobre prochain, il s’agit aussi de prouver que l’aérosol de ces cigarettes ne “produit pas que de la vapeur d’eau”. Les adolescents, ainsi que le foetus, seraient ainsi exposés à des effets à long terme, notamment sur le cerveau.
E-cigarette : la France également favorable à son interdiction dans “certains lieux publics”
A la fin du mois d’avril dernier, la ministre de la Santé Marisol Touraine envisageait cette interdiction “dans certains lieux publics”, en expliquant : “Je suis favorable à ce qu’il y ait interdiction dans un certain nombre de lieux publics, là où il y a beaucoup de monde, là où il y a des enfants, là où il y a des jeunes”.
A cette époque, elle avait indiqué vouloir présenter un projet de loi pendant l’été pour mettre en place le choix, avec les maires, des lieux qui seraient désormais interdits au tabac et à la cigarette électronique.