Le chocolat, nouvelle victime à venir du dérèglement climatique ?
Une étude d'experts prévoit que dans une trentaine d'années, la plante de cacao ne sera plus cultivable, et ne pourra donc plus produire de chocolat, en raison du dérèglement climatique.
Les papilles gustatives du président Trump pourrait-elles se passer de chocolat ? Si l’on se souvient de son dîner d’avril dernier avec son homologue chinois où tous deux avaient notamment dégusté un gâteau au chocolat, la réponse pourrait vraisemblablement être : “difficilement”.
Un monde sans chocolat est pourtant le scénario catastrophé envisagé par des experts de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. D’après leurs recherches rapportées par le Daily Mail Online, l’aliment pourrait disparaître de la surface de la planète d’ici une quarantaine d’années.
La plante de cacao, à l’origine du chocolat pourrait ne plus être cultivable dans 30 ans
Si cette alarmante perspective implique de réagir dès maintenant pour tenter de la fausser, il convient d’ajouter qu’il suffirait d’environ trente ans pour que la plante de cacao, à l’origine du chocolat, ne puisse plus être cultivée.
Condition sine qua non d’une bonne pousse des arbres, celle-ci doit s’observer dans le nord et le sud de l’équateur à une température approximative de 20°C. Toutefois, une augmentation de 2,1° de cette même température sur les trente prochaines années est appelée à négativement et significativement impacter la flore mondiale.
Des précipitations insuffisantes pour combler la perte d’humidité
Les scientifiques estiment que les précipitations s’avèreront insuffisantes pour combler le manque d’humidité causé par cette hausse des températures. Pour être maintenues de manière naturelle, les zones de production de cacao auront par conséquent à être déplacées sur des terrains montagneux, une décision n’apparaissant pas des plus aisées du côté du Ghana ou de la Côte d’Ivoire, représentant plus de 50% de la production mondiale de chocolat.
BFMTV.COM ajoute que l’entreprise américaine Mars a déjà commencé à réagir en investissant un milliard de dollars dans des recherches ayant trait à la technologie de modification génétique (OGM). L’objection à terme serait d’offrir aux plantes de cacao une résistance sensiblement accrue face au dérèglement climatique.