Charente : un couple jugé pour exhibition sexuelle, l’homme condamné à des amendes pour violences
Lundi, le tribunal correctionnel d'Angoulême, en Charente, a condamné un homme à des amendes pour des violences découlant de faits d'exhibition sexuelle. Les prévenus s'ébattaient ainsi dans les toilettes et la salle de jeux pour enfants d'un restaurant.
Il est coutume d’avoir des clients réguliers dans un établissement. Mais dans le cas de ce restaurant situé à Gond-Pontouvre, en Charente, les habitudes d’un couple de quadragénaires ne se limitaient pas aux dîners dégustés sur place. Nos confrères de Charente Libre rapportent ainsi que le gérant de cet établissement a découvert, via la vidéosurveillance, que ces clients s’ébattaient régulièrement entre ses murs.
Des clients s’ébattaient dans les toilettes et la salle de jeux du restaurant
Le couple avait ces rapports dans les toilettes du restaurant, mais probablement plus problématique encore, dans la salle de jeux réservée aux enfants. Me Chems-Eddine Belkaïd, avocat du gérant, indique que le 10 mars 2019, “quand [les clients] sont allés à l’accueil, le patron s’est fait un point d’honneur de leur faire la morale”. Une mise au point qui n’a visiblement pas été du goût du couple, comme l’explique l’avocat : “L’homme a très mal pris la remarque, il a pris ça comme une offense envers sa femme.” Le client a donné une gifle au gérant et une serveuse a été bousculée pour avoir voulu s’interposer. Deux jours d’ITT (incapacité totale de travail) ont été prescrits à cette employée.
300 et 150 euros d’amende pour avoir violenté le gérant et la serveuse
Lundi, devant le tribunal correctionnel d’Angoulême où cette affaire était jugée, le prévenu de 48 ans a déclaré avoir seulement soulevé la jupe de son épouse. La qualité des images de vidéosurveillance et l’horodatation ont été remis en cause par la défense. En l’absence d’éléments concrets permettant d’attester de ces actes sexuels, les accusés ont été relaxés des faits d’exhibition sexuelle. Le quadragénaire a cependant été condamné à des amendes de 300 et 150 euros pour les violences infligées au gérant et à la serveuse du restaurant. Des victimes qui devraient également recevoir 500 et 300 euros, respectivement, au titre de dommages et intérêts.